(Notre Voie 05/10/2012)
Les personnels des centres de santé à base communautaire observent une grève illimitée depuis une semaine. Ils revendiquent des arriérés de salaires. La fédération des associations de formations sanitaires à base communautaire dirigée par M. Ouattara Clément s’associe pleinement aux raisons ayant motivé cette grève. Le président de cette fédération, Ouattara Clément donne les raison de cette décision en ces termes: « Nos structures sont à gestion privée associative qui vivent de leurs ressources propres provenant du recouvrement des prestations. Depuis la gratuité des soins et prestations décidés par le président Alassane Ouattara, qui nous demande d'exempter du paiement de prestation et des soins des populations, par arrêté ministériel, cosigné par le ministre de la santé et de lutte contre le SIDA et celui de l'économie et des finances. Chaque fin de mois, chaque établissement sanitaire à base communautaire dépose le bilan de ses prestations auprès de la Direction des Affaires Adiministratives et Financières (DAFF) du ministère de la santé et de lutte contre le SIDA. Cette structure est chargée d'acheminer ledit bilan au trésor public pour paiement. Il y a 17 mois que nous n'avons perçu aucun centime de notre redevance. Pour amoindrir la souffrance de nos employés, nous avions demandé au ministère de tutelle de nous aider à payer les salaires de ces employés. Cette demande s'était effectuée en juillet 2011. Mais elle a été sans suite. La fédération demande donc le paiement intégral de cette redevance à l'effet de faire face aux charges qui ne sont autres que: les salaires des employés, le paiement des fournisseurs, le renouvellement des plateaux techniques, le paiement des charges sociales, les impôts sur salaire, la réhabilitation des locaux des FSYCOM, l'achat des produits de santé... Après la grève des agents de santé, les responsables des centre de santé peuvent aussi observer un mot d’ordre de grève si leurs revendications ne sont pas prises en compte par le ministère de tutelle ».
Une correspondance
d'Emile Kian
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