(Seneweb 26/02/2013)
Thierno Ousmane Sy, l’ex-conseiller en Tic de l’ancien chef
de l'Etat Abdoulaye Wade, a été arrêté ce mardi et présenté au procureur de la
République. Selon une information de la Rfm, cette arrestation entre dans le
cadre de la traque des biens mal acquis. Rappelons que le fils de l’ancien
ministre de la Justice, Cheikh Tidiane Sy, a été plusieurs fois cité dans des
scandales financiers dont celui de l'octroi de la licence de téléphonie Sudatel.
Par Seneweb News | Seneweb.com |
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mardi 26 février 2013
Oumar Sarr: « Le Procureur spécial veut pousser la Gendarmerie à mentir»
(Rewmi 26/02/2013)
C’est un Oumar Sarr furax qui a déploré la notification de l’interdiction de sortie du territoire national qui lui est faite par le commandant de la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane.
«Dans la notification, le Commandant Cheikh Sarr écrit ceci : «Comme je vous l’avais notifié verbalement, vous êtes interdit de sortie du territoire national jusqu’à nouvel ordre», informe, dans l’Observateur repris par seneweb.com, le coordonnateur national du Pds.
Ce qui fait dire au maire de Dagana que «le Procureur spécial pousse la Gendarmerie, particulièrement le commandant Sarr, à mentir en écrivant cela, car, je n’ai jamais vu ce commandant. Lors de mon audition à la Section de recherches à Colobane, j’ai été entendu par d’autres gendarmes. Comment quelqu’un que vous n’avez jamais vu peut-il vous notifier quoi que ce soit ? Je n’ai jamais vu le commandant Sarr pour qu’il dise aujourd’hui qu’il m’avait notifié verbalement ceci ou cela».
REWMI.COM/AW
© Copyright Rewmi
C’est un Oumar Sarr furax qui a déploré la notification de l’interdiction de sortie du territoire national qui lui est faite par le commandant de la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane.
«Dans la notification, le Commandant Cheikh Sarr écrit ceci : «Comme je vous l’avais notifié verbalement, vous êtes interdit de sortie du territoire national jusqu’à nouvel ordre», informe, dans l’Observateur repris par seneweb.com, le coordonnateur national du Pds.
Ce qui fait dire au maire de Dagana que «le Procureur spécial pousse la Gendarmerie, particulièrement le commandant Sarr, à mentir en écrivant cela, car, je n’ai jamais vu ce commandant. Lors de mon audition à la Section de recherches à Colobane, j’ai été entendu par d’autres gendarmes. Comment quelqu’un que vous n’avez jamais vu peut-il vous notifier quoi que ce soit ? Je n’ai jamais vu le commandant Sarr pour qu’il dise aujourd’hui qu’il m’avait notifié verbalement ceci ou cela».
REWMI.COM/AW
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Bamba Fall, responsable socialiste: « Parce que Macky Sall est Président, tous les éboueurs politiques croient ...»
(Seneweb 26/02/2013)
Si Khalifa Sall veut être maire de Dakar, il doit rallier l’Apr, a déclaré Mbaye Ndiaye, hier dans la presse. Une sortie qui a fait sortir de leurs gongs les socialistes. En effet, ces derniers n’ont pas perdu du temps pour répondre à l’ancien ministre de l’Intérieur.
L’adjoint au maire de Dakar, Bamba Fall, par ailleurs responsable des Jeunesses socialistes du département de Dakar a littéralement descendu les apéristes du Président Macky Sall. Rappelant que « Mbaye Ndiaye fut candidat à la mairie sous la bannière de la coalition « Dekkal Ngor », il a indiqué que ce dernier « s’est retrouvé simple conseiller municipal à la ville.
C’est grâce à Khalifa Sall, qu’il a été repêché, avant de devenir 6èmeadjoint au maire de Dakar ». Selon lui, Khalifa Sall a accompagné Senghor, Abdou Diouf et Ousmane Tanor Dieng.
« Khalifa Sall fut ministre, député et maire avant que Macky Sall ne soit directeur de Petrosen. Donc, Macky Sall ne peut rien apprendre à Khalifa Sall », a fait comprendre Bamba Fall qui demande aux socialistes d’aller remobiliser et massifier les bases, de préparer les Locales sans l’Apr. « Parce que l’Apr n’est pas un parti. Elle n’est pas structurée à la base. Macky Sall est un président par défaut. Ce n’est pas parce que Macky Sall est Président de la République, que tous les éboueurs politiques croient qu’ils peuvent être nos chefs », a-t-il soutenu dans les colonnes du Populaire.
Auteur: Seneweb News
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Si Khalifa Sall veut être maire de Dakar, il doit rallier l’Apr, a déclaré Mbaye Ndiaye, hier dans la presse. Une sortie qui a fait sortir de leurs gongs les socialistes. En effet, ces derniers n’ont pas perdu du temps pour répondre à l’ancien ministre de l’Intérieur.
L’adjoint au maire de Dakar, Bamba Fall, par ailleurs responsable des Jeunesses socialistes du département de Dakar a littéralement descendu les apéristes du Président Macky Sall. Rappelant que « Mbaye Ndiaye fut candidat à la mairie sous la bannière de la coalition « Dekkal Ngor », il a indiqué que ce dernier « s’est retrouvé simple conseiller municipal à la ville.
C’est grâce à Khalifa Sall, qu’il a été repêché, avant de devenir 6èmeadjoint au maire de Dakar ». Selon lui, Khalifa Sall a accompagné Senghor, Abdou Diouf et Ousmane Tanor Dieng.
« Khalifa Sall fut ministre, député et maire avant que Macky Sall ne soit directeur de Petrosen. Donc, Macky Sall ne peut rien apprendre à Khalifa Sall », a fait comprendre Bamba Fall qui demande aux socialistes d’aller remobiliser et massifier les bases, de préparer les Locales sans l’Apr. « Parce que l’Apr n’est pas un parti. Elle n’est pas structurée à la base. Macky Sall est un président par défaut. Ce n’est pas parce que Macky Sall est Président de la République, que tous les éboueurs politiques croient qu’ils peuvent être nos chefs », a-t-il soutenu dans les colonnes du Populaire.
Auteur: Seneweb News
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ME DEMBA CIRE BATHILY: « Ils ont décidé de jouer aux apprentis sorciers »
(Nettali 26/02/2013)
L’un des avocats du Parti démocratique sénégalais (Pds), Me Demba Ciré Bathily, ne comprend pas l’entêtement des autorités étatiques de vouloir passer outre la décision de la Cour de justice de la Cedeao. Selon lui, Aminata Touré et Cie veulent tout simplement jouer aux apprentis sorciers.
Me Demba Ciré Bathily juge très grave ce que les autorités judiciaires ont fait, en passant outre la décision de la Cour de justice de la Cedeao.
« Ils ont décidé de jouer aux apprentis sorciers pour contourner une décision de justice, c’est assez grave. Dans cette affaire, la cour n’a fait que lire le droit », déclare l’un des avocats du Parti démocratique sénégalais qui dit ne pas comprendre que les mesures qui ont été écartées par la Cour soient évoquées à nouveau par les nouvelles autorités.
« Le mensonge ne résiste pas au temps. Le nouveau gouvernement veut retourner nous faire retourner 30 ans en arrière en mettant en place un appareil idéologique d’Etat », dit-il, ajoutant que « l’Etat a décidé de violer une décision rendue par une Cour communautaire. Je me demande si Macky Sall est conscient du contenu de cette affaire », s’interroge-t-il.
Mamadou Ndiaye
© Copyright Nettali
L’un des avocats du Parti démocratique sénégalais (Pds), Me Demba Ciré Bathily, ne comprend pas l’entêtement des autorités étatiques de vouloir passer outre la décision de la Cour de justice de la Cedeao. Selon lui, Aminata Touré et Cie veulent tout simplement jouer aux apprentis sorciers.
Me Demba Ciré Bathily juge très grave ce que les autorités judiciaires ont fait, en passant outre la décision de la Cour de justice de la Cedeao.
« Ils ont décidé de jouer aux apprentis sorciers pour contourner une décision de justice, c’est assez grave. Dans cette affaire, la cour n’a fait que lire le droit », déclare l’un des avocats du Parti démocratique sénégalais qui dit ne pas comprendre que les mesures qui ont été écartées par la Cour soient évoquées à nouveau par les nouvelles autorités.
« Le mensonge ne résiste pas au temps. Le nouveau gouvernement veut retourner nous faire retourner 30 ans en arrière en mettant en place un appareil idéologique d’Etat », dit-il, ajoutant que « l’Etat a décidé de violer une décision rendue par une Cour communautaire. Je me demande si Macky Sall est conscient du contenu de cette affaire », s’interroge-t-il.
Mamadou Ndiaye
© Copyright Nettali
Les révélations de Djibo Kâ...
(Leral 26/02/2013)
Djibo Kâ a donné son avis sur la menace terroriste qui pèse depuis des jours sur le Sénégal. En tant qu’ancien ministre de l’Intérieur, le leader national de l’Union pour le renouveau démocratique (Urd) invite le nouveau gouvernement à faire preuve de vigilance au niveau des aéroports, ports et gares routières.
«Je suis très fier d’avoir fait ce que j’avais fait à l’époque. C’est moi qui ai renvoyé tous les gens d’Al Qaida du Sénégal, avant qu’ils n’aillent au Kenya où ils ont commis un attentat trois ans plus tard à l’ambassade des Etats Unis. Ce réseau terroriste avait le soutien de beaucoup d’Ong, à l’époque mais, grâce à Dieu l’Etat s’est débarrassé de cette menace.
Ce que je conseille à ce nouveau gouvernement c’est de surveiller strictement ses frontières qui sont poreuses. Il faut accentuer les contrôles au niveau des aéroports, ports et gares routières. Il faut la coopération des populations et une coopération étroite avec les pays limitrophes», raconte Djibo Kâ.T
© Copyright Leral
Djibo Kâ a donné son avis sur la menace terroriste qui pèse depuis des jours sur le Sénégal. En tant qu’ancien ministre de l’Intérieur, le leader national de l’Union pour le renouveau démocratique (Urd) invite le nouveau gouvernement à faire preuve de vigilance au niveau des aéroports, ports et gares routières.
«Je suis très fier d’avoir fait ce que j’avais fait à l’époque. C’est moi qui ai renvoyé tous les gens d’Al Qaida du Sénégal, avant qu’ils n’aillent au Kenya où ils ont commis un attentat trois ans plus tard à l’ambassade des Etats Unis. Ce réseau terroriste avait le soutien de beaucoup d’Ong, à l’époque mais, grâce à Dieu l’Etat s’est débarrassé de cette menace.
Ce que je conseille à ce nouveau gouvernement c’est de surveiller strictement ses frontières qui sont poreuses. Il faut accentuer les contrôles au niveau des aéroports, ports et gares routières. Il faut la coopération des populations et une coopération étroite avec les pays limitrophes», raconte Djibo Kâ.T
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Oumar Ndiaye, secrétaire général du ministère de tutelle: « La pêche illicite a engendré des pertes de 1.350 milliards en Afrique de l’ouest »
(Le Soleil 26/02/2013)
La pêche illicite non déclarée et non-réglementée (Inn) constitue, selon certaines sources, environ 30% de l’ensemble des activités de pêche menées dans le monde entier. En quelques années, ce fléau a fait perdre aux pays de la sous-région plus de 1350 milliards de Fcfa en recettes », selon le secrétaire général du ministère de tutelle, Oumar Ndiaye qui présidait hier un atelier organisé par la commission sous-régionale des pêches (Csrp).
Les conséquences de la pêche illicite commencent à se faire sentir par la rareté de la ressource halieutique, la disparition de certaines espèces, la fermeture d’usines et les pertes d’emplois dans le secteur.
En effet, selon le représentant du ministre de la Pêche, si le Sénégal parvient à investir 33 milliards de francs Cfa dans les équipements de lutte contre cette pêche illicite, non réglementée et non déclarée, il pourrait économiser plus de 164 milliards de francs Cfa en 25 ans, comme les experts l’ont récemment démontré.
Conscient de l’ampleur et de la gravité du phénomène, notre pays est plus que jamais résolu à s’investir pleinement dans ce combat, en parfaite synergie avec les autres Etats membres de la Csrp, en vue de son éradication. Depuis 1990, le secteur de la pêche est en crise dans la sous-région du fait de la surexploitation des ressources halieutiques par les pêcheurs industriels et artisanaux, la présence des armements étrangers, mais également la présence et l’ampleur de plus en plus inquiétante des pêches Inn qui gangrènent les économies des pays de la sous- région
L’atelier de la commission sous-régionale des pêches(Crsp) a pour objectif, de susciter une large concertation sous-régionale sur les meilleures approches de lutte contre les pêches(Inn) dans l’espace Csrp tout en prenant en compte les besoins financiers et les mutations intervenues dans le secteur du point de vue technique et juridique. L’atelier a aussi servi de cadre pour la validation du Plan d’action Suivi contrôle et surveillance(Scs) de la Csrp pour les prochaines années du Plan stratégique 2011-2015, et à la formulation de recommandations à la Conférence des ministres pour l’amélioration de la mise en œuvre des instruments juridiques nationaux, régionaux et internationaux de lutte.
Ndiol Maka SECK
© Copyright Le Soleil
La pêche illicite non déclarée et non-réglementée (Inn) constitue, selon certaines sources, environ 30% de l’ensemble des activités de pêche menées dans le monde entier. En quelques années, ce fléau a fait perdre aux pays de la sous-région plus de 1350 milliards de Fcfa en recettes », selon le secrétaire général du ministère de tutelle, Oumar Ndiaye qui présidait hier un atelier organisé par la commission sous-régionale des pêches (Csrp).
Les conséquences de la pêche illicite commencent à se faire sentir par la rareté de la ressource halieutique, la disparition de certaines espèces, la fermeture d’usines et les pertes d’emplois dans le secteur.
En effet, selon le représentant du ministre de la Pêche, si le Sénégal parvient à investir 33 milliards de francs Cfa dans les équipements de lutte contre cette pêche illicite, non réglementée et non déclarée, il pourrait économiser plus de 164 milliards de francs Cfa en 25 ans, comme les experts l’ont récemment démontré.
Conscient de l’ampleur et de la gravité du phénomène, notre pays est plus que jamais résolu à s’investir pleinement dans ce combat, en parfaite synergie avec les autres Etats membres de la Csrp, en vue de son éradication. Depuis 1990, le secteur de la pêche est en crise dans la sous-région du fait de la surexploitation des ressources halieutiques par les pêcheurs industriels et artisanaux, la présence des armements étrangers, mais également la présence et l’ampleur de plus en plus inquiétante des pêches Inn qui gangrènent les économies des pays de la sous- région
L’atelier de la commission sous-régionale des pêches(Crsp) a pour objectif, de susciter une large concertation sous-régionale sur les meilleures approches de lutte contre les pêches(Inn) dans l’espace Csrp tout en prenant en compte les besoins financiers et les mutations intervenues dans le secteur du point de vue technique et juridique. L’atelier a aussi servi de cadre pour la validation du Plan d’action Suivi contrôle et surveillance(Scs) de la Csrp pour les prochaines années du Plan stratégique 2011-2015, et à la formulation de recommandations à la Conférence des ministres pour l’amélioration de la mise en œuvre des instruments juridiques nationaux, régionaux et internationaux de lutte.
Ndiol Maka SECK
© Copyright Le Soleil
vendredi 22 février 2013
Wade retour au Sénégal.mov
Télé-immigrés Doc
Cette année-là, celui que l'on nommait «Maître Wade » revient au Sénégal après un très long séjour en France.
Cette année-là, celui que l'on nommait «Maître Wade » revient au Sénégal après un très long séjour en France.
jeudi 21 février 2013
Infrastructures: L’aéroport international Blaise Diagne réalisé à près de 65 %
(Le Soleil 21/02/2013)
Le ministre des Infrastructures et des Transports, Thierno Alassane Sall, a annoncé que l’état d’avancement des travaux de l’Aéroport international Blaise Diagne (Aibd) est presque de 65%. Il était hier sur le site pour s’enquérir de la situation. C’est la première visite du ministre des Infrastructures et des Transports à l’aéroport international Blaise Diagne de Diass. Le ministre, accompagné des différents directeurs généraux, qui dépendent de son département, a indiqué, au terme de la visite que « la plupart des travaux avance assez correctement.
Globalement, nous sommes à près de 64 voire 65%. Mais, selon les corps de contrôle, nous sommes beaucoup plus avancés. La tour de contrôle, le pavillon présidentiel… sont relativement plus en avance », a confirmé Thierno Alassane Sall. Le rythme du travail est jugé relativement satisfaisant.
Après cette visite, les autorités en charge du projet auront une date exacte de la finition des travaux. Toutes les parties prenantes sont décidées à aller vite même si tout porte à croire que la livraison de l’ouvrage se fera au –delà de fin décembre 2014 comme prévu récemment.
D’ailleurs, l’ingénieur en génie civil, Mamadou Bilo Ba a fait comprendre que même si les travaux prennent fin l’année prochaine, l’Organisation de l’aviation civile internationale (Oaci) viendra à Diass pour une mission d’inspection. Une opération qui peut prendre 3 à 6 mois », car entre la date de finition et celle d’exploitation de l’Aibd, il y a bel et bien un intervalle, confirme l’ingénieur.
Revenant sur les sites de recasement construits pour dédommager les populations qui avaient élu domicile sur lieu de l’aéroport de Diass, le ministre a précisé que ces domiciles attendent d’être occupés. « Dans ces lieux d’habitation, il y a des réseaux d’adduction d’eau et d’électricité.
S’il devait y avoir une inondation, ce serait le dernier site à être inondé au Sénégal », a dit Thierno Alassane Sall, avec le ton de la plaisanterie. 80 à 90% des maisons ont été construites en étroite concertation avec les populations, selon le ministre. Au fur et à mesure que le projet évolue, il y a des demandes nouvelles qui s’ajoutent et l’Aibd les étudie avant de les intégrer pour la plupart.
300 logements construits pour le recasement
Thierno Alassane Sall est convaincu qu’il ne sera pas facile de faire quitter les populations autochtones qui seront obligées de laisser derrière elles les vieilles habitudes et traditions. « Nous comprenons les hésitations. C’est vraiment un problème psychologique, même s’il reste à prendre en compte des aspects matériels », a-t-il déclaré.
Interpellé par la villageoise Astou Diouf pour l’érection d’un marché, le ministre, très serein, a répondu que cela n’était pas prévu dans la maquette de réalisation du site. Toutefois, M. Sall reste ouvert : « Si l’on regroupe forcément trois villages, l’économie locale peut être boosté par la mise en place de cette infrastructure ». Il prévient déjà qu’ultérieurement, lorsque l’aéroport sera ouvert, l’activité économique va être plus dense. Le processus tel qu’il a été conçu, a eu le consentement de l’ensemble des populations et des autorités coutumières.
Elles même subissent les fissures des murs de leurs logis », témoigne Thierno A. Sall, qui indique qu’il y a une nette volonté de ces dernières d’être recasées dans les villas. « L’extension du village est impossible avec les travaux. Elles subissent la contrainte », avoue le ministre. «Nous avons tous intérêt à ce que les recasements se fassent.
Le coût des villas est de 12 millions Cfa, l’unité. 300 villas ont été construites en tenant en compte les critères sociaux-les personnes vulnérables comme les veuves, les personnes âgées… », a-t-il expliqué. Pour l’essentiel, les populations sont d’accord pour quitter le site et occuper les maisons de recasement, conclut le ministre.
Aibd en conformité avec les normes de qualité
Le nouvel Aéroport international Blaise Diagne de Diass répond aux normes de qualité. Ce qui fait, d’après l’ingénieur en génie civil Mamadou Bilo Ba, que le Sénégal est au top, en Afrique de l’Ouest. L’Aéroport international Blaise Diagne de Diass, de niveau Iata/B, a une superficie totale de 4.000 ha. L’infrastructure a une capacité d’accueil de 3 millions de passagers par An, avec une possibilité d’extension de 10 millions annuellement. Le bloc technique et la tour de contrôle forment une superficie de 4.203 m2. Dans un document de deux pages remis à la presse, il est mentionné que le fret (8.600 m2) peut traiter 50.000 tonnes de marchandises par an et que le nombre de mouvement des avions est de 40.000. Il est aussi expliqué que la catégorie utilisée de lutte anti feu est de type « Icao 9 ». L’Aibd est conçu pour accommoder le nouvel airbus A 380 et le Boeing 747. L’ingénieur en génie civil informe que c’est le Groupe Saudi Ben Laden qui a gagné le marché de la construction de l’édifice. Aussi, s’empresse-t-il d’ajouter que le contrôle revient au Groupe tunisien Studi. En ce qui concerne les bâtiments, l’aérogare principal compte 6 passerelles télescopiques comprenant deux étages plus mezzanine de 42.000 m2. Le pavillon présidentiel distant de 3Km de l’aérogare est de 3.430 m2. Quant à l’aérogare pèlerins, il occupe 2.335 m2. La tour de contrôle, longue de 54 mètres permettra de surveiller la circulation des avions. Mamadou Bilo Ba rappelle que la Station pompier grande de 890 m2 sert à prévenir les feux de piste. La piste d’envol, qui est longue de 3,5 km et 75 mètres de large est prête. Néanmoins, l’ingénieur précise qu’il reste les systèmes de balisage. Alors que le tarmac commercial comporte 44 positions de stationnement d’avions, le tarmac présidentiel (idem pour le tarmac cargo) a deux positions de stationnement. La piste affectée à l’aviation générale peut accueillir 18 positions de stationnement. Concernant le parking de voitures (bus), il a une capacité de 700 places. Du côté logistique, 150 à 200 conteneurs peuvent être importés en un mois. En guise de spécimen, 1.428 conteneurs ont été déjà livrés sur le chantier.
Serigne Mansour Sy CISSE
© Copyright Le Soleil
Le ministre des Infrastructures et des Transports, Thierno Alassane Sall, a annoncé que l’état d’avancement des travaux de l’Aéroport international Blaise Diagne (Aibd) est presque de 65%. Il était hier sur le site pour s’enquérir de la situation. C’est la première visite du ministre des Infrastructures et des Transports à l’aéroport international Blaise Diagne de Diass. Le ministre, accompagné des différents directeurs généraux, qui dépendent de son département, a indiqué, au terme de la visite que « la plupart des travaux avance assez correctement.
Globalement, nous sommes à près de 64 voire 65%. Mais, selon les corps de contrôle, nous sommes beaucoup plus avancés. La tour de contrôle, le pavillon présidentiel… sont relativement plus en avance », a confirmé Thierno Alassane Sall. Le rythme du travail est jugé relativement satisfaisant.
Après cette visite, les autorités en charge du projet auront une date exacte de la finition des travaux. Toutes les parties prenantes sont décidées à aller vite même si tout porte à croire que la livraison de l’ouvrage se fera au –delà de fin décembre 2014 comme prévu récemment.
D’ailleurs, l’ingénieur en génie civil, Mamadou Bilo Ba a fait comprendre que même si les travaux prennent fin l’année prochaine, l’Organisation de l’aviation civile internationale (Oaci) viendra à Diass pour une mission d’inspection. Une opération qui peut prendre 3 à 6 mois », car entre la date de finition et celle d’exploitation de l’Aibd, il y a bel et bien un intervalle, confirme l’ingénieur.
Revenant sur les sites de recasement construits pour dédommager les populations qui avaient élu domicile sur lieu de l’aéroport de Diass, le ministre a précisé que ces domiciles attendent d’être occupés. « Dans ces lieux d’habitation, il y a des réseaux d’adduction d’eau et d’électricité.
S’il devait y avoir une inondation, ce serait le dernier site à être inondé au Sénégal », a dit Thierno Alassane Sall, avec le ton de la plaisanterie. 80 à 90% des maisons ont été construites en étroite concertation avec les populations, selon le ministre. Au fur et à mesure que le projet évolue, il y a des demandes nouvelles qui s’ajoutent et l’Aibd les étudie avant de les intégrer pour la plupart.
300 logements construits pour le recasement
Thierno Alassane Sall est convaincu qu’il ne sera pas facile de faire quitter les populations autochtones qui seront obligées de laisser derrière elles les vieilles habitudes et traditions. « Nous comprenons les hésitations. C’est vraiment un problème psychologique, même s’il reste à prendre en compte des aspects matériels », a-t-il déclaré.
Interpellé par la villageoise Astou Diouf pour l’érection d’un marché, le ministre, très serein, a répondu que cela n’était pas prévu dans la maquette de réalisation du site. Toutefois, M. Sall reste ouvert : « Si l’on regroupe forcément trois villages, l’économie locale peut être boosté par la mise en place de cette infrastructure ». Il prévient déjà qu’ultérieurement, lorsque l’aéroport sera ouvert, l’activité économique va être plus dense. Le processus tel qu’il a été conçu, a eu le consentement de l’ensemble des populations et des autorités coutumières.
Elles même subissent les fissures des murs de leurs logis », témoigne Thierno A. Sall, qui indique qu’il y a une nette volonté de ces dernières d’être recasées dans les villas. « L’extension du village est impossible avec les travaux. Elles subissent la contrainte », avoue le ministre. «Nous avons tous intérêt à ce que les recasements se fassent.
Le coût des villas est de 12 millions Cfa, l’unité. 300 villas ont été construites en tenant en compte les critères sociaux-les personnes vulnérables comme les veuves, les personnes âgées… », a-t-il expliqué. Pour l’essentiel, les populations sont d’accord pour quitter le site et occuper les maisons de recasement, conclut le ministre.
Aibd en conformité avec les normes de qualité
Le nouvel Aéroport international Blaise Diagne de Diass répond aux normes de qualité. Ce qui fait, d’après l’ingénieur en génie civil Mamadou Bilo Ba, que le Sénégal est au top, en Afrique de l’Ouest. L’Aéroport international Blaise Diagne de Diass, de niveau Iata/B, a une superficie totale de 4.000 ha. L’infrastructure a une capacité d’accueil de 3 millions de passagers par An, avec une possibilité d’extension de 10 millions annuellement. Le bloc technique et la tour de contrôle forment une superficie de 4.203 m2. Dans un document de deux pages remis à la presse, il est mentionné que le fret (8.600 m2) peut traiter 50.000 tonnes de marchandises par an et que le nombre de mouvement des avions est de 40.000. Il est aussi expliqué que la catégorie utilisée de lutte anti feu est de type « Icao 9 ». L’Aibd est conçu pour accommoder le nouvel airbus A 380 et le Boeing 747. L’ingénieur en génie civil informe que c’est le Groupe Saudi Ben Laden qui a gagné le marché de la construction de l’édifice. Aussi, s’empresse-t-il d’ajouter que le contrôle revient au Groupe tunisien Studi. En ce qui concerne les bâtiments, l’aérogare principal compte 6 passerelles télescopiques comprenant deux étages plus mezzanine de 42.000 m2. Le pavillon présidentiel distant de 3Km de l’aérogare est de 3.430 m2. Quant à l’aérogare pèlerins, il occupe 2.335 m2. La tour de contrôle, longue de 54 mètres permettra de surveiller la circulation des avions. Mamadou Bilo Ba rappelle que la Station pompier grande de 890 m2 sert à prévenir les feux de piste. La piste d’envol, qui est longue de 3,5 km et 75 mètres de large est prête. Néanmoins, l’ingénieur précise qu’il reste les systèmes de balisage. Alors que le tarmac commercial comporte 44 positions de stationnement d’avions, le tarmac présidentiel (idem pour le tarmac cargo) a deux positions de stationnement. La piste affectée à l’aviation générale peut accueillir 18 positions de stationnement. Concernant le parking de voitures (bus), il a une capacité de 700 places. Du côté logistique, 150 à 200 conteneurs peuvent être importés en un mois. En guise de spécimen, 1.428 conteneurs ont été déjà livrés sur le chantier.
Serigne Mansour Sy CISSE
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LOI SPECIALE SUR LA DECLARATION DE PATRIMOINE: Niasse presse Abdoul Mbaye
(Sud Quotidien 21/02/2013)
Moustapha Niasse a demandé au Premier ministre, Abdoul Mbaye, d’ « accélérer les procédures au niveau du Gouvernement pour l’envoi sur le Bureau de l’Assemblée nationale du projet de Loi spéciale complétant celle du 22 décembre 2012 » concernant la déclaration de patrimoine.
L’information est contenue dans un communiqué qui précise que Moustapha Niasse a fait et déposé sa déclaration de patrimoine auprès du Président du Conseil Constitutionnel, par lettre en date du 25 janvier 2013.
Le Président de l’Assemblée Nationale, Moustapha Niasse, a adressé à M. le Premier Ministre, Abdoul Mbaye, la lettre N° 000067 du 18 février 2013, pour «l’inviter à bien vouloir accélérer les procédures au niveau du Gouvernement pour l’envoi sur le Bureau de l’Assemblée nationale du projet de Loi spéciale complétant celle du 22 décembre 2012», indique un communiqué envoyé à notre rédaction.
Il s’agit de la Loi portant Code de transparence dans la gestion des finances publiques et plus particulièrement à son Article 7.1, la déclaration de patrimoine.
Mais le leader de l’Alliance des forces de progrès (Afp) n’a pas attendu pour faire sa déclaration de patrimoine et a déposé auprès du Président du Conseil Constitutionnel, par lettre en date du 25 janvier 2013 dernier, selon le texte dudit communiqué.
La source souligne que «c’est le même jour, que Son Excellence Monsieur le Président de la République du Sénégal, a reçu le même document accompagné d’une copie de la lettre adressée au Président du Conseil Constitutionnel». Et en déduit que «c’est la raison pour laquelle le Président de la République a fait état de cette déclaration de patrimoine en Conseil des Ministres en invitant les autorités concernées à en faire de même».
Dans sa réponse du 5 février 2013, à la correspondance de Moustapha Niasse, le Président du Conseil Constitutionnel, a indiqué «qu’il convient d’attendre le vote de la Loi spéciale 7.1. qui doit préciser les conditions et modalités de dépôt de la déclaration de patrimoine prévue par la Loi précitée».
Précisons que d’autres autorités politiques ont fait leur déclaration de patrimoine, parmi elles Mme Aminata Touré, Ministre de la Justice, le président de la République, Macky Sall, Dr Malick Diop de l’Afp, le maire de Dakar, Khalifa Sall etc.
Bacary Domingo MANE
© Copyright Sud Quotidien
Moustapha Niasse a demandé au Premier ministre, Abdoul Mbaye, d’ « accélérer les procédures au niveau du Gouvernement pour l’envoi sur le Bureau de l’Assemblée nationale du projet de Loi spéciale complétant celle du 22 décembre 2012 » concernant la déclaration de patrimoine.
L’information est contenue dans un communiqué qui précise que Moustapha Niasse a fait et déposé sa déclaration de patrimoine auprès du Président du Conseil Constitutionnel, par lettre en date du 25 janvier 2013.
Le Président de l’Assemblée Nationale, Moustapha Niasse, a adressé à M. le Premier Ministre, Abdoul Mbaye, la lettre N° 000067 du 18 février 2013, pour «l’inviter à bien vouloir accélérer les procédures au niveau du Gouvernement pour l’envoi sur le Bureau de l’Assemblée nationale du projet de Loi spéciale complétant celle du 22 décembre 2012», indique un communiqué envoyé à notre rédaction.
Il s’agit de la Loi portant Code de transparence dans la gestion des finances publiques et plus particulièrement à son Article 7.1, la déclaration de patrimoine.
Mais le leader de l’Alliance des forces de progrès (Afp) n’a pas attendu pour faire sa déclaration de patrimoine et a déposé auprès du Président du Conseil Constitutionnel, par lettre en date du 25 janvier 2013 dernier, selon le texte dudit communiqué.
La source souligne que «c’est le même jour, que Son Excellence Monsieur le Président de la République du Sénégal, a reçu le même document accompagné d’une copie de la lettre adressée au Président du Conseil Constitutionnel». Et en déduit que «c’est la raison pour laquelle le Président de la République a fait état de cette déclaration de patrimoine en Conseil des Ministres en invitant les autorités concernées à en faire de même».
Dans sa réponse du 5 février 2013, à la correspondance de Moustapha Niasse, le Président du Conseil Constitutionnel, a indiqué «qu’il convient d’attendre le vote de la Loi spéciale 7.1. qui doit préciser les conditions et modalités de dépôt de la déclaration de patrimoine prévue par la Loi précitée».
Précisons que d’autres autorités politiques ont fait leur déclaration de patrimoine, parmi elles Mme Aminata Touré, Ministre de la Justice, le président de la République, Macky Sall, Dr Malick Diop de l’Afp, le maire de Dakar, Khalifa Sall etc.
Bacary Domingo MANE
© Copyright Sud Quotidien
mercredi 20 février 2013
Un partenariat pour un Sénégal émergent: Soutenir la croissance économique, la création d'emplois et la réduction de la pauvreté
Le Conseil d'administration de la Banque mondiale a discuté ce mardi de la Stratégie de partenariat avec le Sénégal (CPS, selon le sigle en anglais) pour la période 2013 -2017 qui met l'accent sur la croissance économique, la création d'emplois et la réduction de la pauvreté pour un Sénégal émergent.
Cette nouvelle stratégie se veut une traduction du changement souhaité par le peuple sénégalais qui a voté en 2012 pour des politiques publiques générant de la croissance économique durable, capable de créer des emplois pour les jeunes et des possibilités de réduire de façon significative, voire d'éliminer, la pauvreté au Sénégal», a déclaré Mme Vera Songwe, Directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Sénégal.
« La stratégie de partenariat entre le Sénégal et le groupe de la Banque mondiale (IDA,SFI et MIGA) est un appui à la Stratégie nationale de développement économique et social (SNDES) et aux efforts du Sénégal pour s'engager, à moyen terme, dans les chemins d’une croissance économique plus forte et une prospérité mieux partagée », a-t-elle ajouté.
La nouvelle stratégie, avec son socle et ses deux piliers, propose un levier pour agréger des ressources substantielles de l’IDA, de la SFI, de MIGA, des Fonds fiduciaires mais aussi veut favoriser une approche régionale ainsi qu’une meilleure coordination des interventions des partenaires internationaux du Sénégal. L'objectif général du CPS sera l'amélioration de la gouvernance, le renforcement de la résilience, le rétablissement de la croissance et de la marge de manœuvre budgétaire de l’Etat.
Le socle «Gouvernance et Résilience», sera bâti sur les interventions pour renforcer le système de gouvernance afin d'améliorer la redevablité et la crédibilité du gouvernement, a indiqué Vera Songwe. En outre, le CPS aura des activités spécifiques pour améliorer la résilience face aux changements climatiques, les capacités de gestion des risques naturels, la promotion de la sécurité alimentaire, la promotion de la paix en Casamance et la gestion durable du capital foncier.
Pour être un pays émergent, le Sénégal a besoin d'une amélioration considérable de son secteur privé et de son cadre macro-économique et budgétaire et la façon dont le CPS fait face à ce défi est concentrée dans son premier pilier: «Accélérer la croissance inclusive et la création d'emplois". «Compte tenu des contraintes budgétaires, notre intervention sera axée sur les activités qui contribuent à réduire les dépenses publiques en impliquant d’avantage le secteur privé et en exploitant les marchés régionaux et internationaux notamment dans les secteurs de l’energie, et de l’ agriculture ", explique Mme Songwe.
Avec le troisième pilier du CPS «Améliorer la prestation des services», la Banque mondiale va appuyer le Gouvernement du Sénégal à améliorer l'allocation et l'efficacité des dépenses publiques pour avoir des résultats probants, en particulier dans les secteurs sociaux. Ce pilier est axé sur l'amélioration de la gouvernance, l'accès et l'équité dans les secteurs sociaux.
La stratégie de partenariat entre le Sénégal et la Banque mondiale a été élaborée de façon participative à travers des consultations intensives et continues avec toutes les parties prenantes, y compris le secteur privé, le parlement, le monde académique, les mouvements de jeunesse, les organisations de la société civile, la communauté des donateurs. Elle a été validée par le Gouvernement du Sénégal qui a reconnu sa pertinence par rapport à la Stratégie nationale de développement économique et sociale.
Le Groupe de la Banque mondiale (IDA, SFI et MIGA) a actuellement un portefeuille de 1.190 millions de dollars (environ 600 milliards de Francs CFA) au Sénégal dont 958 millions de dollars (environ 470 milliards de FCFA) engagés par l’IDA à travers 17 projets actifs et 8 dons des fonds Fiduciaires. Le taux de décaissement cumulé au 31 janvier 2013 est de 43 % , le montant du portefeuille IDA et des Dons non encore décaissé est de 562 millions de dollars (environ 276 milliards de francs cfa).
leral.net
Cette nouvelle stratégie se veut une traduction du changement souhaité par le peuple sénégalais qui a voté en 2012 pour des politiques publiques générant de la croissance économique durable, capable de créer des emplois pour les jeunes et des possibilités de réduire de façon significative, voire d'éliminer, la pauvreté au Sénégal», a déclaré Mme Vera Songwe, Directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Sénégal.
« La stratégie de partenariat entre le Sénégal et le groupe de la Banque mondiale (IDA,SFI et MIGA) est un appui à la Stratégie nationale de développement économique et social (SNDES) et aux efforts du Sénégal pour s'engager, à moyen terme, dans les chemins d’une croissance économique plus forte et une prospérité mieux partagée », a-t-elle ajouté.
La nouvelle stratégie, avec son socle et ses deux piliers, propose un levier pour agréger des ressources substantielles de l’IDA, de la SFI, de MIGA, des Fonds fiduciaires mais aussi veut favoriser une approche régionale ainsi qu’une meilleure coordination des interventions des partenaires internationaux du Sénégal. L'objectif général du CPS sera l'amélioration de la gouvernance, le renforcement de la résilience, le rétablissement de la croissance et de la marge de manœuvre budgétaire de l’Etat.
Le socle «Gouvernance et Résilience», sera bâti sur les interventions pour renforcer le système de gouvernance afin d'améliorer la redevablité et la crédibilité du gouvernement, a indiqué Vera Songwe. En outre, le CPS aura des activités spécifiques pour améliorer la résilience face aux changements climatiques, les capacités de gestion des risques naturels, la promotion de la sécurité alimentaire, la promotion de la paix en Casamance et la gestion durable du capital foncier.
Pour être un pays émergent, le Sénégal a besoin d'une amélioration considérable de son secteur privé et de son cadre macro-économique et budgétaire et la façon dont le CPS fait face à ce défi est concentrée dans son premier pilier: «Accélérer la croissance inclusive et la création d'emplois". «Compte tenu des contraintes budgétaires, notre intervention sera axée sur les activités qui contribuent à réduire les dépenses publiques en impliquant d’avantage le secteur privé et en exploitant les marchés régionaux et internationaux notamment dans les secteurs de l’energie, et de l’ agriculture ", explique Mme Songwe.
Avec le troisième pilier du CPS «Améliorer la prestation des services», la Banque mondiale va appuyer le Gouvernement du Sénégal à améliorer l'allocation et l'efficacité des dépenses publiques pour avoir des résultats probants, en particulier dans les secteurs sociaux. Ce pilier est axé sur l'amélioration de la gouvernance, l'accès et l'équité dans les secteurs sociaux.
La stratégie de partenariat entre le Sénégal et la Banque mondiale a été élaborée de façon participative à travers des consultations intensives et continues avec toutes les parties prenantes, y compris le secteur privé, le parlement, le monde académique, les mouvements de jeunesse, les organisations de la société civile, la communauté des donateurs. Elle a été validée par le Gouvernement du Sénégal qui a reconnu sa pertinence par rapport à la Stratégie nationale de développement économique et sociale.
Le Groupe de la Banque mondiale (IDA, SFI et MIGA) a actuellement un portefeuille de 1.190 millions de dollars (environ 600 milliards de Francs CFA) au Sénégal dont 958 millions de dollars (environ 470 milliards de FCFA) engagés par l’IDA à travers 17 projets actifs et 8 dons des fonds Fiduciaires. Le taux de décaissement cumulé au 31 janvier 2013 est de 43 % , le montant du portefeuille IDA et des Dons non encore décaissé est de 562 millions de dollars (environ 276 milliards de francs cfa).
leral.net
CAN 2015 : le Sénégal versé dans le chapeau 2 des éliminatoires
L’équipe du Sénégal figure dans le chapeau 2 pour le tirage au sort de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2015 qui aura lieu le 10 mars prochain, annoncent plusieurs sites spécialisés visités à l’APS, mercredi.
La Confédération africaine de football (CAF) a prévu quatre 4 chapeaux de 11 équipes chacun. Et les pays qualifiés après la compétition rejoindront le Maroc, qualifié d’office comme pays hôte de la CAN 2015.
Pour être au rendez-vous de la 30e édition de la CAN, les Lions doivent finir en tête de leur groupe éliminatoire ou faire partie des quatre meilleurs deuxièmes des quatre groupes en présence.
Voici la composition des chapeaux :
Chapeau 1 : Nigeria, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Togo, Mali, Afrique du Sud, Cap Vert, RD Congo, Zambie, Tunisie, Ghana.
Chapeau 2 : Egypte, Libye, Algérie, Sénégal, Cameroun, Guinée, Sierra Leone, Gabon, Ouganda, Congo, République centrafricaine.
Chapeau 3 : Ethiopie, Bénin, Angola, Niger, Zimbabwe, Guinée Equatoriale, Mozambique, Malawi, Burundi, Liberia, Soudan.
Pour le quatrième chapeau 4, les équipes qui la composeront après le tour préliminaire qui mettra les sélections les moins bien classées dans l’indice international.
Selon ces sites, l’équipe du Sénégal partage son chapeau avec l’Egypte, la Libye, l’Algérie, le Cameroun, la Guinée, la Sierra Leone, le Gabon, l’Ouganda, le Congo et la République Centrafricaine.
Cela veut dire que les Lions, absents de la CAN 2013 ne rencontreront pas ces sélections pendant les éliminatoires pour la phase finale de Maroc 2015.La Confédération africaine de football (CAF) a prévu quatre 4 chapeaux de 11 équipes chacun. Et les pays qualifiés après la compétition rejoindront le Maroc, qualifié d’office comme pays hôte de la CAN 2015.
Pour être au rendez-vous de la 30e édition de la CAN, les Lions doivent finir en tête de leur groupe éliminatoire ou faire partie des quatre meilleurs deuxièmes des quatre groupes en présence.
Voici la composition des chapeaux :
Chapeau 1 : Nigeria, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Togo, Mali, Afrique du Sud, Cap Vert, RD Congo, Zambie, Tunisie, Ghana.
Chapeau 2 : Egypte, Libye, Algérie, Sénégal, Cameroun, Guinée, Sierra Leone, Gabon, Ouganda, Congo, République centrafricaine.
Chapeau 3 : Ethiopie, Bénin, Angola, Niger, Zimbabwe, Guinée Equatoriale, Mozambique, Malawi, Burundi, Liberia, Soudan.
Pour le quatrième chapeau 4, les équipes qui la composeront après le tour préliminaire qui mettra les sélections les moins bien classées dans l’indice international.
SD/AD
xalimasn.com
lundi 18 février 2013
Sénégal : à l’ère des réseaux sociaux
(Le Griot 18/02/2013)
A l’ère des réseaux sociaux à travers le monde, le marché virtuel sénégalais emboîte le pas au modernisme. Selon les dernières estimations d’un fournisseur d’accès internet, près de 6% de la population sénégalaise serait activement utilisateur du réseau social Facebook et le pays connaîtrait en moyenne 3500 tweets par jour. Les estimations pour d’autres types de réseaux sociaux tels que Linked-in, Viadeo, Youtube ou encore Instagram restent encore difficiles à produire.
Il y aurait environ 2 millions d’internautes actifs au Sénégal et pratiquement 3 internautes sur quatre sont inscrits dans un réseau social. Ces chiffres demeurent pour le moins approximatif vu l’insuffisance des outils de sondage, iles restent quand même révélateurs d’une société sénégalaise en pleine mutation. Malgré un accès limité à l’électricité et à la connexion internet, l’intérêt exprimé par les sénégalais pour les réseaux sociaux doit déjà attirer l’attention des opérateurs économiques et des politicien du pays. En effet, ces lieux de rencontre virtuel constituent désormais des plateformes où il est plus facile d’atteindre la population aussi bien pour un spot publicitaire que pour un dialogue social à travers le pays. Pour l’heure, c’est le réseau social de Marc Zoukerberg qui semble engrener le plus de sénégalais.
Selon un sondage effectué au Sénégal, Facebook serait facile à utiliser et offrirait une gamme variée de services, allant de simple publication à la mise en ligne de photo ou de vidéo alors que les autres réseaux sont généralement spécialisés dans un service particulier, avec des contraintes d’utilisation. Une chose est sure, les opérateurs les plus avisés ne sont pas insensible a cette monté des réseaux sociaux sur le paysage sénégalais et échafaudent déjà des stratégies pour en tirer partie. Le nombre d’utilisateurs de réseaux sociaux à travers le monde s’élèverait à 1,5 milliards de dollars et ce chiffre est en constante évolution.
Écrit par Mimouna Hafidh
© Copyright Le Griot
A l’ère des réseaux sociaux à travers le monde, le marché virtuel sénégalais emboîte le pas au modernisme. Selon les dernières estimations d’un fournisseur d’accès internet, près de 6% de la population sénégalaise serait activement utilisateur du réseau social Facebook et le pays connaîtrait en moyenne 3500 tweets par jour. Les estimations pour d’autres types de réseaux sociaux tels que Linked-in, Viadeo, Youtube ou encore Instagram restent encore difficiles à produire.
Il y aurait environ 2 millions d’internautes actifs au Sénégal et pratiquement 3 internautes sur quatre sont inscrits dans un réseau social. Ces chiffres demeurent pour le moins approximatif vu l’insuffisance des outils de sondage, iles restent quand même révélateurs d’une société sénégalaise en pleine mutation. Malgré un accès limité à l’électricité et à la connexion internet, l’intérêt exprimé par les sénégalais pour les réseaux sociaux doit déjà attirer l’attention des opérateurs économiques et des politicien du pays. En effet, ces lieux de rencontre virtuel constituent désormais des plateformes où il est plus facile d’atteindre la population aussi bien pour un spot publicitaire que pour un dialogue social à travers le pays. Pour l’heure, c’est le réseau social de Marc Zoukerberg qui semble engrener le plus de sénégalais.
Selon un sondage effectué au Sénégal, Facebook serait facile à utiliser et offrirait une gamme variée de services, allant de simple publication à la mise en ligne de photo ou de vidéo alors que les autres réseaux sont généralement spécialisés dans un service particulier, avec des contraintes d’utilisation. Une chose est sure, les opérateurs les plus avisés ne sont pas insensible a cette monté des réseaux sociaux sur le paysage sénégalais et échafaudent déjà des stratégies pour en tirer partie. Le nombre d’utilisateurs de réseaux sociaux à travers le monde s’élèverait à 1,5 milliards de dollars et ce chiffre est en constante évolution.
Écrit par Mimouna Hafidh
© Copyright Le Griot
CHOC DES AMBITIONS, DIVERGENCE D'OJECTIFS POLITIQUES, LOCALES DE 2014…: Bokk Yaakar se fissure
(Sud Quotidien 18/02/2013)
«Je regrette que des passes d'armes aient lieu entre alliés», dixit Idrissa Seck. «Bennoo est invivable», tranche net Moussa Touré. Quant à Doudou Sarr, il demande à mettre fin au gouvernement de Abdoul Mbaye qui, estime-t-il, «n'est pas capable de satisfaire les Sénégalais».
Ces sorties récentes de membres de la mouvance présidentielle, et non des moindres, suffisent à elles seules pour rendre compte du climat délétère qui règne au sein de Bennoo Bokk Yaakaar. A l'épreuve du pouvoir, la coalition qui a élu Macky, le 25 mars 2012, est traversée par moult facteurs d'implosion.
En butte au choc des ambitions de ses leaders, aux divergences d'objectifs politiques, aux critiques internes et à la perspective des Locales de 2014, Bennoo Bokk Yaakaar qui s'est longtemps maintenue dans une sorte de guerre froide se fissure de plus en plus.
Moins d’une année après sa mise sur pied, Bennoo Bokk Yaakaar (BBY) baigne dans une atmosphère de suspicions qui laisse planer de fortes menaces sur son avenir. L’alliance hétéroclite composant la mouvance présidentielle semble presque au bord de l’implosion. Déjà, le bloc est en train de se fissurer. Les sorties, ce week-end, de Moussa Touré et Doudou Sarr, tous deux anciens ministres et membres à part entière de Bokk Yaakaar, en sont de parfaites illustrations.
Le premier, ancien soutien de Moustapha Niasse à la présidentielle, ne met ainsi pas de gants pour fustiger la coalition. «Bennoo Bokk Yakaar est invivable», tranche-t-il. Quant à Doudou Sarr, ex-coordonnateur adjoint du M 23, il estime qu’il faut plutôt mettre un terme au gouvernement de Abdoul Mbaye qui, selon lui, est incapable de prendre en charge la demande sociale des Sénégalais.
Est-ce la fin de la solidarité, est-on tenté de se demander? Tout porte à le croire, d’autant que les coups semblent pleuvoir de partout. A l’instar des attaques de Youssou Touré et des enseignants « apéristes » à l’encontre de Serigne Mbaye Thiam, ministre de l’Education et non moins membre du Parti socialiste de Ousmane Tanor Dieng, allié de premier choix de Macky. Mor Ngom, le directeur de cabinet du Président de la République ne fera pas moins. Le responsable de l’Apr (parti au pouvoir) est récemment monté au créneau pour fustiger, au nom du respect de la solidarité gouvernementale, les appréciations de Idrissa Seck et des Rewmistes contre l’action de l’Etat. La réponse acerbe des lieutenants de l’ancien Premier ministre ne s’est pas fait attendre, invitant Mor Ngom à «rester à sa place».
Sans entrer dans la polémique, Idrissa Seck a répondu par contre du tic au tac. «Je regrette que ces passes d’armes aient lieu entre alliés. Je m’interdis toute polémique. Je ne réponds pas à des invectives, à des menaces et autres calomnies. Tout ce qui m’intéresse, c’est la solution aux problèmes des Sénégalais. Comment réduire le coût de l’électricité, des denrées de premières nécessités et comment régler les problèmes de inondations», plaide l’ancien homme fort du PDS sur les ondes de Sud Fm. Prenant d’ailleurs du recul par rapport à ces passes d’armes, Idrissa Seck qui vient d’obtenir son récépissé s’efforce de tisser sa toile. En plus de la restructuration de son parti, le maire de Thiès séjourne de moins en moins en dehors du pays. Mieux, il se positionne davantage en perspective de la Présidentielle de 2017 et a déjà entamé un an de tournée nationale.
Une preuve si besoin en est que le choc des ambitions portées par certains leaders de BBY risque à terme de provoquer cette implosion annoncée de la mouvance présidentielle. Une coalition dont l’unité aura du mal à franchir le cap des élections communales de 2014, selon bien de ses acteurs. Moussa Touré s’est même dit convaincu que Bennoo n’en sortira pas indemne. Les contradictions internes, les divergences de convictions et d’objectifs politiques comme les frustrations plus ou moins tues de certains alliés de Macky semblent être appelées à effriter au quotidien la dynamique Bennoo Bokk Yaakaar.
Pour rappel, aux Législatives de 2012 déjà, les alliés n’avaient pas manqué de fustiger la «gourmandise» de l’Apr. Seulement, le modus vivendi de Macky Sall avait fini par convenir (ou à s’imposer) à tout le monde. Au finish, Benno Siggil Senegaal qui avait soutenu Moustapha Niasse au 1er tour de l’élection présidentielle du 26 février, s’est retrouvé avec 21 députés dont 8 seulement de l’Afp contre 20 députés du PS et 10 de Rewmi. L’Apr s’est taillé la part du lion avec 65 députés sur les 119 de la mouvance présidentielle. Au niveau de l’attelage gouvernemental, le même schéma était reconduit pour le partage des ministères. Il n’est pas évident qu’un tel scénario puisse prospérer, lors des Locales de 2014. De sorte qu’on peut postuler que l’éclatement de Bokk Yaakaar, loin d’être dans l’air du temps, semble une réalité que Macky aura du mal à éviter, à moins de lâcher du lest, encore et encore. Déjà Idrissa Seck a déclaré que le critère qui avait prévalu lors des Législatives ne pourrait être appliqué pour les élections locales.
Abdoulaye THIAM
© Copyright Sud Quotidien
«Je regrette que des passes d'armes aient lieu entre alliés», dixit Idrissa Seck. «Bennoo est invivable», tranche net Moussa Touré. Quant à Doudou Sarr, il demande à mettre fin au gouvernement de Abdoul Mbaye qui, estime-t-il, «n'est pas capable de satisfaire les Sénégalais».
Ces sorties récentes de membres de la mouvance présidentielle, et non des moindres, suffisent à elles seules pour rendre compte du climat délétère qui règne au sein de Bennoo Bokk Yaakaar. A l'épreuve du pouvoir, la coalition qui a élu Macky, le 25 mars 2012, est traversée par moult facteurs d'implosion.
En butte au choc des ambitions de ses leaders, aux divergences d'objectifs politiques, aux critiques internes et à la perspective des Locales de 2014, Bennoo Bokk Yaakaar qui s'est longtemps maintenue dans une sorte de guerre froide se fissure de plus en plus.
Moins d’une année après sa mise sur pied, Bennoo Bokk Yaakaar (BBY) baigne dans une atmosphère de suspicions qui laisse planer de fortes menaces sur son avenir. L’alliance hétéroclite composant la mouvance présidentielle semble presque au bord de l’implosion. Déjà, le bloc est en train de se fissurer. Les sorties, ce week-end, de Moussa Touré et Doudou Sarr, tous deux anciens ministres et membres à part entière de Bokk Yaakaar, en sont de parfaites illustrations.
Le premier, ancien soutien de Moustapha Niasse à la présidentielle, ne met ainsi pas de gants pour fustiger la coalition. «Bennoo Bokk Yakaar est invivable», tranche-t-il. Quant à Doudou Sarr, ex-coordonnateur adjoint du M 23, il estime qu’il faut plutôt mettre un terme au gouvernement de Abdoul Mbaye qui, selon lui, est incapable de prendre en charge la demande sociale des Sénégalais.
Est-ce la fin de la solidarité, est-on tenté de se demander? Tout porte à le croire, d’autant que les coups semblent pleuvoir de partout. A l’instar des attaques de Youssou Touré et des enseignants « apéristes » à l’encontre de Serigne Mbaye Thiam, ministre de l’Education et non moins membre du Parti socialiste de Ousmane Tanor Dieng, allié de premier choix de Macky. Mor Ngom, le directeur de cabinet du Président de la République ne fera pas moins. Le responsable de l’Apr (parti au pouvoir) est récemment monté au créneau pour fustiger, au nom du respect de la solidarité gouvernementale, les appréciations de Idrissa Seck et des Rewmistes contre l’action de l’Etat. La réponse acerbe des lieutenants de l’ancien Premier ministre ne s’est pas fait attendre, invitant Mor Ngom à «rester à sa place».
Sans entrer dans la polémique, Idrissa Seck a répondu par contre du tic au tac. «Je regrette que ces passes d’armes aient lieu entre alliés. Je m’interdis toute polémique. Je ne réponds pas à des invectives, à des menaces et autres calomnies. Tout ce qui m’intéresse, c’est la solution aux problèmes des Sénégalais. Comment réduire le coût de l’électricité, des denrées de premières nécessités et comment régler les problèmes de inondations», plaide l’ancien homme fort du PDS sur les ondes de Sud Fm. Prenant d’ailleurs du recul par rapport à ces passes d’armes, Idrissa Seck qui vient d’obtenir son récépissé s’efforce de tisser sa toile. En plus de la restructuration de son parti, le maire de Thiès séjourne de moins en moins en dehors du pays. Mieux, il se positionne davantage en perspective de la Présidentielle de 2017 et a déjà entamé un an de tournée nationale.
Une preuve si besoin en est que le choc des ambitions portées par certains leaders de BBY risque à terme de provoquer cette implosion annoncée de la mouvance présidentielle. Une coalition dont l’unité aura du mal à franchir le cap des élections communales de 2014, selon bien de ses acteurs. Moussa Touré s’est même dit convaincu que Bennoo n’en sortira pas indemne. Les contradictions internes, les divergences de convictions et d’objectifs politiques comme les frustrations plus ou moins tues de certains alliés de Macky semblent être appelées à effriter au quotidien la dynamique Bennoo Bokk Yaakaar.
Pour rappel, aux Législatives de 2012 déjà, les alliés n’avaient pas manqué de fustiger la «gourmandise» de l’Apr. Seulement, le modus vivendi de Macky Sall avait fini par convenir (ou à s’imposer) à tout le monde. Au finish, Benno Siggil Senegaal qui avait soutenu Moustapha Niasse au 1er tour de l’élection présidentielle du 26 février, s’est retrouvé avec 21 députés dont 8 seulement de l’Afp contre 20 députés du PS et 10 de Rewmi. L’Apr s’est taillé la part du lion avec 65 députés sur les 119 de la mouvance présidentielle. Au niveau de l’attelage gouvernemental, le même schéma était reconduit pour le partage des ministères. Il n’est pas évident qu’un tel scénario puisse prospérer, lors des Locales de 2014. De sorte qu’on peut postuler que l’éclatement de Bokk Yaakaar, loin d’être dans l’air du temps, semble une réalité que Macky aura du mal à éviter, à moins de lâcher du lest, encore et encore. Déjà Idrissa Seck a déclaré que le critère qui avait prévalu lors des Législatives ne pourrait être appliqué pour les élections locales.
Abdoulaye THIAM
© Copyright Sud Quotidien
Francophonie : qui succèdera à Abdou Diouf ?
(Afrik.com 18/02/2013)
Au fur et à mesure que son rôle économique marquait, l’Organisation Internationale de la Francophonie se démarquait de son apparente neutralité politique originelle. La Francophonie n’est plus seulement « culturelle », elle se pique aujourd’hui d’environnement, de valeurs humaines et démocratiques, bref elle s’arrime aux défis de son époque. Elle n’a certes résolu aucun conflit armé, démonté aucune dictature, sauvé aucun mausolée, rétabli aucun régime démocratique… Jusqu’ici en fait elle n’a pas pu se poser autrement que comme une instance de moulage du verbe et de la parole écrite.
Seule une nouvelle forme de colonisation pouvait tuer l’ancienne culture coloniale française ; c’est donc à partir des structures et des schémas qui avaient naguère présidé aux relations de la France avec les « indigènes » que les bases techniques et conceptuelles de la Francophonie moderne se sont progressivement élaborées et améliorées. Les critiques sévères et brillamment argumentées des nouvelles générations d’intellectuels africains qui n’ ont vu dans le rêve des pères de la Francophonie (Senghor, Bourguiba, Diori, etc.) qu’une édulcoration des termes de la colonisation n’ont pas fait école.
Peut-être parce que ceux qui la dénonçaient au grand jour allaient dans des démarches paradoxales négocier des postes ou concourir pour des fonctions une fois hors champ. Qui du reste peut franchement croire que le Canada, la Suisse, et le Viêtnam par exemple sont de nouvelles colonies françaises ? Ce qu’il y a donc eu, ce sont des attitudes de rejet tenant du réflexe conditionné davantage que d’allégations sincères et constructives.
La Francophonie, la France l’a officiellement envisagée comme une chambre d’écho, un outil du « rayonnement culturel de la France » et une « composante majeure de son influence dans le monde ». Ce qui en fait une organisation très ethnocentrée, quoique (ou surtout que) désormais on lui assigne les rôles de dénationalisation de la langue française et de promotion de « la diversité des parlers francophones ». Le parti pris d’assimilation ne va pas sans rappeler à la fois la politique d’inculturation dans l’Eglise catholique romaine et les plus grands théoriciens de la méthode scientifique dite de l’observation participante (« le premier moyen pour bien connaître les sauvages est de devenir un d’eux »). Résultat des courses, le joual ou le créole haïtien, au même titre que le wolof, le lingala, le bamiléké, ou le fulfuldé seraient donc des langues francophones, et les bantous un groupe ethnique français. Les ethnographes coloniaux ont fait leurs classifications, la Francophonie d’Abdou Diouf a pu imaginer les siennes : toujours, évidemment, en toute bonne foi. Dakar 2014 : qui la France a-t-elle short-listé ?
Abdou Diouf, après s’être retiré du Sénégal dont il a été le président de la république, se retirera, en 2014, de la Francophonie, après 11 ans de règne : un homme qui sait durer ! Son mandat court jusqu’en décembre 2013 et, selon les usages, à cette échéance, son successeur devrait être connu même s’il (ou elle) ne sera confirmé qu’à Dakar, au cours du XVème sommet. Cette instance aux allures de conclave laissera échapper sa petite fumée blanche. Ce n’est pas dans le site de l’OIF en tout cas que l’on verra un appel à candidatures pour ce poste si convoité. Après Boutros-Boutros Ghali, Abdou Diouf, s’achemine-t-on vers le choix d’un dirigeant de la francophonie totalement apolitisé, reflétant les préoccupations de genre, et, mieux que ses prédecesseurs, proche des gens et de toutes les cultures francophones ?
Le titulaire du poste a rang et privilèges de chef d’Etat (de chef d’Etat africain), « gère » un budget bien supérieur à celui de l’Union Africaine, c’est un véritable monarque dans son royaume. C’est tout naturel donc si par le passé il a fait rêver l’internationale Calixthe Beyala. En 2013, après une « intercandidature » où elle a « dechiqueté » sa chère France, défendu l’indéfendable Ggbagbo, est-elle encore candidate à son propre rêve ? Calixthe Beyala est imprévisible et clivante, ses chances sont à peu près nulles. Pourtant une femme à cette fonction donnerait de l’allure à cette organisation qui chapeaute des opérateurs (AUF, TV5, etc.) tous dirigés par des Français.
Voici trois suggestions que Laurent Fabius devrait selon moi transmettre à son président de la république :
Nahal Tajadod : elle est d’origine iranienne, c’est peut-être un handicap, mais c’est une grande francophone devant l’éternel, d’une culture voire d’une érudition rares, sa relative jeunesse (54 ans) et son genre sont des atouts appréciables.
Nadia Benjelloun : Marocaine, c’est une femme de culture reconnue
Abdourahman Waberi : c’est le seul nom d’Afrique de l’Est qui me vienne à l’esprit, alors par souci d’alternance géographique, on pourrait très bien faire appel à lui.
Abdou Diouf qui a été primé en 1996 par l’Académie française, et a une âme de successeur de Senghor, pourrait peut-être prendre la direction de cette institution et devenir lui aussi immortel… Mais un(e ) vrai(e ) retrait(e ) ne lui fera aucun mal, à bientôt 80 ans, il ne manque plus rien à son exceptionnel parcours, et tous les octogénaires d’aujourd’hui devraient s’inspirer de la renonciation du pape Benoit XVI, pour donner assez tôt leur chance aux nouvelles générations.
lundi 18 février 2013 / par Éric Essono Tsimi
© Copyright Afrik.com
Au fur et à mesure que son rôle économique marquait, l’Organisation Internationale de la Francophonie se démarquait de son apparente neutralité politique originelle. La Francophonie n’est plus seulement « culturelle », elle se pique aujourd’hui d’environnement, de valeurs humaines et démocratiques, bref elle s’arrime aux défis de son époque. Elle n’a certes résolu aucun conflit armé, démonté aucune dictature, sauvé aucun mausolée, rétabli aucun régime démocratique… Jusqu’ici en fait elle n’a pas pu se poser autrement que comme une instance de moulage du verbe et de la parole écrite.
Seule une nouvelle forme de colonisation pouvait tuer l’ancienne culture coloniale française ; c’est donc à partir des structures et des schémas qui avaient naguère présidé aux relations de la France avec les « indigènes » que les bases techniques et conceptuelles de la Francophonie moderne se sont progressivement élaborées et améliorées. Les critiques sévères et brillamment argumentées des nouvelles générations d’intellectuels africains qui n’ ont vu dans le rêve des pères de la Francophonie (Senghor, Bourguiba, Diori, etc.) qu’une édulcoration des termes de la colonisation n’ont pas fait école.
Peut-être parce que ceux qui la dénonçaient au grand jour allaient dans des démarches paradoxales négocier des postes ou concourir pour des fonctions une fois hors champ. Qui du reste peut franchement croire que le Canada, la Suisse, et le Viêtnam par exemple sont de nouvelles colonies françaises ? Ce qu’il y a donc eu, ce sont des attitudes de rejet tenant du réflexe conditionné davantage que d’allégations sincères et constructives.
La Francophonie, la France l’a officiellement envisagée comme une chambre d’écho, un outil du « rayonnement culturel de la France » et une « composante majeure de son influence dans le monde ». Ce qui en fait une organisation très ethnocentrée, quoique (ou surtout que) désormais on lui assigne les rôles de dénationalisation de la langue française et de promotion de « la diversité des parlers francophones ». Le parti pris d’assimilation ne va pas sans rappeler à la fois la politique d’inculturation dans l’Eglise catholique romaine et les plus grands théoriciens de la méthode scientifique dite de l’observation participante (« le premier moyen pour bien connaître les sauvages est de devenir un d’eux »). Résultat des courses, le joual ou le créole haïtien, au même titre que le wolof, le lingala, le bamiléké, ou le fulfuldé seraient donc des langues francophones, et les bantous un groupe ethnique français. Les ethnographes coloniaux ont fait leurs classifications, la Francophonie d’Abdou Diouf a pu imaginer les siennes : toujours, évidemment, en toute bonne foi. Dakar 2014 : qui la France a-t-elle short-listé ?
Abdou Diouf, après s’être retiré du Sénégal dont il a été le président de la république, se retirera, en 2014, de la Francophonie, après 11 ans de règne : un homme qui sait durer ! Son mandat court jusqu’en décembre 2013 et, selon les usages, à cette échéance, son successeur devrait être connu même s’il (ou elle) ne sera confirmé qu’à Dakar, au cours du XVème sommet. Cette instance aux allures de conclave laissera échapper sa petite fumée blanche. Ce n’est pas dans le site de l’OIF en tout cas que l’on verra un appel à candidatures pour ce poste si convoité. Après Boutros-Boutros Ghali, Abdou Diouf, s’achemine-t-on vers le choix d’un dirigeant de la francophonie totalement apolitisé, reflétant les préoccupations de genre, et, mieux que ses prédecesseurs, proche des gens et de toutes les cultures francophones ?
Le titulaire du poste a rang et privilèges de chef d’Etat (de chef d’Etat africain), « gère » un budget bien supérieur à celui de l’Union Africaine, c’est un véritable monarque dans son royaume. C’est tout naturel donc si par le passé il a fait rêver l’internationale Calixthe Beyala. En 2013, après une « intercandidature » où elle a « dechiqueté » sa chère France, défendu l’indéfendable Ggbagbo, est-elle encore candidate à son propre rêve ? Calixthe Beyala est imprévisible et clivante, ses chances sont à peu près nulles. Pourtant une femme à cette fonction donnerait de l’allure à cette organisation qui chapeaute des opérateurs (AUF, TV5, etc.) tous dirigés par des Français.
Voici trois suggestions que Laurent Fabius devrait selon moi transmettre à son président de la république :
Nahal Tajadod : elle est d’origine iranienne, c’est peut-être un handicap, mais c’est une grande francophone devant l’éternel, d’une culture voire d’une érudition rares, sa relative jeunesse (54 ans) et son genre sont des atouts appréciables.
Nadia Benjelloun : Marocaine, c’est une femme de culture reconnue
Abdourahman Waberi : c’est le seul nom d’Afrique de l’Est qui me vienne à l’esprit, alors par souci d’alternance géographique, on pourrait très bien faire appel à lui.
Abdou Diouf qui a été primé en 1996 par l’Académie française, et a une âme de successeur de Senghor, pourrait peut-être prendre la direction de cette institution et devenir lui aussi immortel… Mais un(e ) vrai(e ) retrait(e ) ne lui fera aucun mal, à bientôt 80 ans, il ne manque plus rien à son exceptionnel parcours, et tous les octogénaires d’aujourd’hui devraient s’inspirer de la renonciation du pape Benoit XVI, pour donner assez tôt leur chance aux nouvelles générations.
lundi 18 février 2013 / par Éric Essono Tsimi
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Sénégal : le président Macky Sall en visite en Gambie
Le président sénégalais Macky Sall, est l’invité d’honneur du 48ème anniversaire de l’indépendance nationale de la Gambie. Invité par son homologue gambien qui vit un isolement sur la scène africaine, Macky Sall doit faire le déplacement ce lundi 18 février avec une délégation d’une trentaine de personnes dont plusieurs ministres. Doit-on y voir un signe de décrispation des relations entre Dakar et Banjul?
Peu après son élection, il y a un peu moins d’un an, Macky Sall consacrait sa
première visite officielle à Yaya Jammeh, avec en arrière-pensée, débloquer le
dossier Casamance. Depuis, les relations entre Banjul et Dakar ont été en dents
de scie. Lorsqu’en août dernier, il fait exécuter neuf détenus condamnés à mort,
parmi lesquels figurent deux Sénégalais, Yaya Jammeh soulève un vent de
protestation de la part de Dakar. Avant finalement, de faire un geste positif en
décembre.
Jammeh est alors apparu comme un facilitateur ayant vivement encouragé la
libération de huit soldats prisonniers aux mains d’une frange du MFDC, le
Mouvement des forces démocratiques de Casamance. Pour plusieurs observateurs du
conflit casamançais, ce geste a permis de débrider les esprits dans les
nouvelles discussions entamées depuis octobre entre le gouvernement sénégalais
et une partie des rebelles indépendantistes.
Seulement, un ancien collaborateur de Jammeh doute de la bonne volonté du président gambien. « Sur ce dossier, souligne cette source, Jammeh n’est pas sincère, la résolution du problème casamançais ne l’arrange pas ».
Enfin, l’autre enjeu de cette visite est d’ordre économique. Dakar et Banjul ont toujours pour projet de construire un pont et de réhabiliter deux axes routiers afin de désenclaver la Casamance.
Outre le président sénégalais, l’Equato-Guinéen Teodoro Obiang Nguema, assistera également à un défilé prévu dans la capitale gambienne.
Droits de l'homme
En amont de cette visite de Macky Sall à Banjul, plusieurs ONG (la Raddho, Amnesty, la Ligue sénégalaise des droits de l'homme, la Coalition pour les droits humains en Gambie, entre autres) se sont fait entendre pour rappeler au président sénégalais que la question des droits de l'homme ne devra pas être oubliée dans ses entretiens avec Yaya Jammeh. Le communiqée publié par ces organisations rappelle les actes de torures, les détentions illégales dans les geôles gambiennes. Témoignage de Seydi Gassama, directeur exécutif d'Amnesty International au Sénégal.
rfi.fr
Seulement, un ancien collaborateur de Jammeh doute de la bonne volonté du président gambien. « Sur ce dossier, souligne cette source, Jammeh n’est pas sincère, la résolution du problème casamançais ne l’arrange pas ».
Enfin, l’autre enjeu de cette visite est d’ordre économique. Dakar et Banjul ont toujours pour projet de construire un pont et de réhabiliter deux axes routiers afin de désenclaver la Casamance.
Outre le président sénégalais, l’Equato-Guinéen Teodoro Obiang Nguema, assistera également à un défilé prévu dans la capitale gambienne.
Droits de l'homme
En amont de cette visite de Macky Sall à Banjul, plusieurs ONG (la Raddho, Amnesty, la Ligue sénégalaise des droits de l'homme, la Coalition pour les droits humains en Gambie, entre autres) se sont fait entendre pour rappeler au président sénégalais que la question des droits de l'homme ne devra pas être oubliée dans ses entretiens avec Yaya Jammeh. Le communiqée publié par ces organisations rappelle les actes de torures, les détentions illégales dans les geôles gambiennes. Témoignage de Seydi Gassama, directeur exécutif d'Amnesty International au Sénégal.
rfi.fr
ACTUALITE DE LA PENSEE DE CHEIKH ANTA DIOP: Les langues nationales, véhicule du savoir
(Sud Quotidien 18/02/2013)
La pensée de Cheikh Anta Diop et celle d'autres éminentes personnalités africaines doivent constituer un viatique pour le développement du continent noir. Forts de cette conviction, des universitaires ont plaidé l'introduction des langues nationales dans l'enseignement en raison de leur aptitude à faciliter l'acquisition du savoir.
C'était à l'occasion d'une table ronde organisée à l'Ucad, ce jeudi, et placée sous le thème : « L'actualité de la pensée de Cheikh Anta Diop ».
Présidée par le Pr Amadou Mactar Mbow, ancien directeur général de l’Unesco et ex-ministre de l’Education au Sénégal en 1966, la table ronde a permis à d’éminents universitaires de revisiter l’actualité de la pensée de Cheikh Anta Diop dont on commémorait la disparition intervenue il y a déjà 26 ans.
Des réflexions et échanges de haut vol de ces intellectuels parmi lesquels on notait entre autres, le Pr Arame Fall Diop, le Pr Aboubacry Moussa Lam du département d’Histoire, le Dr Dialo DIop, le Pr Fatou Kiné Camara, il est ressorti une constante partagée par tous les panélistes. Celle de voir la maitrise du savoir être au cœur des préoccupations des uns et des autres pour booster nos pays vers le développement.
Pour arriver à cet état, l’introduction des pensées de certains panafricanistes dans l’enseignement, sous la houlette des langues nationales, s’avère un impératif. “Nous ne sortirons jamais de la situation dans laquelle nous nous trouvons, si nous-mêmes nous ne réussissons pas à capter les savoirs qui sont les plus élevés au monde mais aussi à créer des savoirs“, a laissé entendre le Pr Amadou Mactar Mbow, lors de son discours de clôture de la table ronde.
Poursuivant son argumentaire, l’ancien directeur général de l’Unesco a interpellé les peuples africains en ces termes: “je pense que notre destin nous appartient. C’est à nous de le changer, et nous ne le changerons pas tant que nous nous ne ferons pas l’effort d’acquérir des savoirs, de penser de manière autonome. Et non de chercher d’autres pour penser à notre place“. Si la politique d’acquisition de connaissances est un impératif pour le développement des pays africains, il reste que sa mise en œuvre doit passer toutefois obligatoirement par les langues locales.
S’inspirant de l’exemple de Cheikh Anta DIop, le Pr Mbow précisera dans son exposé que “Cheikh n’était pas seulement un théoricien, mais un praticien de l’utilisation des langues nationales’’. Abondant dans le même sens, le Pr Arame Fall Diop a souligné que “la Corée a réussi un important travail dans le développement de la langue coréenne qui est enseignée dans les écoles publiques, alors que le Sénégal voulait se développer avec une langue qui n’est pas la sienne. Depuis 1960, Cheikh Anta Diop défendait cette problématique de la politique linguistique adaptée à nos réalités et à nos exigences de développement“. Toujours dans son exposé, la linguiste et par ailleurs ancienne camarade de classe de Cheikh Anta Diop, qui a par ailleurs traduit en wolof ses différentes productions, a expliqué que: “la langue nationale est un vecteur de connaissances. Apprendre à six ans une langue, c’est perdre son temps. D’ailleurs, les mathématiciens l’ont évoqué. Les gens mettent beaucoup de temps à comprendre“.
Devant un parterre d’étudiants, d’élèves, professeurs et autres disciples de Cheikh Anta Diop, qui avaient fini de remplir la salle de conférence de l’Ucad 2, le Président-modérateur Mbow a indiqué dans la foulée que “les choses commencent à bouger. Nous-mêmes, au niveau des Assises nationales, nous avions traduit la Charte de la bonne gouvernance en six langues nationales/ Nous comptons faire de même pour la Constitution, le Code pénal et autres pour dire que la graine que Cheikh Anta Diop avait semée commence à germer“.
Ignorance des pensées africaines…
Très alertes, les échanges du public avec les panelistes ont révélé beaucoup d’enseignements. « Pourquoi on ne nous enseigne pas la pensée de Cheikh Anta Diop à la place de Tchang Kai-Chek ? », s’est interrogé un étudiant. Une question qui a provoqué une vague d’applaudissements. En réponse, le modérateur de la table ronde dira qu’il y a une “ignorance qui n’est pas le fait de la volonté des gens mais il s’est trouvé que dans nos pays, il y a une vision sélective de la mémoire“. Et d’ajouter : “Tous ceux qui ont eu des habitudes qui ne correspondent pas à une certaine orientation ont été non seulement combattus mais aussi leurs idées et travaux ont été ignorés“. Le Pr Dialo Diop ne dira pas plus en déclarant que “si vous connaissez d’autres hommes et non Cheikh (Anta Diop), c’est parce qu’on ne vous l’enseigne pas“. Le Pr Aboubacry Moussa Lam du département d’Histoire qui note qu’il est impératif d’introduire la pensée de Cheikh Anta Diop dans l’enseignement, fustigera, pour sa part, l’attitude adoptée par les inspections d’académie dans l’élaboration des curricula sans y associer les Historiens. “Nous allons nous atteler à introduire au niveau de la réforme LMD, des unités d’enseignement transversales où on pourra étudier les pensées africaines à travers les grands hommes du continent“, a-t-il affirmé.
Cheikh Anta Diop, un esprit encyclopédique
A ce titre, l’actualité de la pensée de Cheikh Anta est trop évidente pour être discutée, ont fait savoir les panélistes. Pour cause, ont-ils indiqué, si les œuvres du parrain de l’université de Dakar sont plus que d’actualité, c’est grâce à un travail acharné de ce dernier dans plusieurs domaines, notamment l’énergie, la politique, la culture, l’archéologie… Ce qui fera dire d’ailleurs au Pr Mbow que cet intellectuel africain est “un esprit encyclopédique“. “Cheikh croyait au savoir, à la connaissance. Nous avons été curieux de tout, pensant que nous devions servir nos pays. Il a été un étudiant exemplaire et un chercheur exemplaire“, a dit l’ancien patron de l’Unesco. Non sans exhorter les jeunes à “lire l’article 2 de l’histoire générale de l’Afrique, publiée par l’Unesco. Vous trouverez comment il a présente sa vision de l’Egypte avec les bases sur lesquelles il s’appuie pour développer cette thèse“. Dans sa communication axée sur la portée historique de la production de Cheikh Anta Diop, le Pr Lam a tenu enfin à rappeler que “les professeurs de la Sorbonne (France) ont tout fait pour tuer dans l’œuf l’œuvre de Cheikh Anta, lorsqu’il voulut soutenir sa thèse, mais cette thèse se révéla comme une bombe parce publiée dans un livre sous le titre Nations nègres et culture“.
Ibrahima Baldé
© Copyright Sud Quotidien
La pensée de Cheikh Anta Diop et celle d'autres éminentes personnalités africaines doivent constituer un viatique pour le développement du continent noir. Forts de cette conviction, des universitaires ont plaidé l'introduction des langues nationales dans l'enseignement en raison de leur aptitude à faciliter l'acquisition du savoir.
C'était à l'occasion d'une table ronde organisée à l'Ucad, ce jeudi, et placée sous le thème : « L'actualité de la pensée de Cheikh Anta Diop ».
Présidée par le Pr Amadou Mactar Mbow, ancien directeur général de l’Unesco et ex-ministre de l’Education au Sénégal en 1966, la table ronde a permis à d’éminents universitaires de revisiter l’actualité de la pensée de Cheikh Anta Diop dont on commémorait la disparition intervenue il y a déjà 26 ans.
Des réflexions et échanges de haut vol de ces intellectuels parmi lesquels on notait entre autres, le Pr Arame Fall Diop, le Pr Aboubacry Moussa Lam du département d’Histoire, le Dr Dialo DIop, le Pr Fatou Kiné Camara, il est ressorti une constante partagée par tous les panélistes. Celle de voir la maitrise du savoir être au cœur des préoccupations des uns et des autres pour booster nos pays vers le développement.
Pour arriver à cet état, l’introduction des pensées de certains panafricanistes dans l’enseignement, sous la houlette des langues nationales, s’avère un impératif. “Nous ne sortirons jamais de la situation dans laquelle nous nous trouvons, si nous-mêmes nous ne réussissons pas à capter les savoirs qui sont les plus élevés au monde mais aussi à créer des savoirs“, a laissé entendre le Pr Amadou Mactar Mbow, lors de son discours de clôture de la table ronde.
Poursuivant son argumentaire, l’ancien directeur général de l’Unesco a interpellé les peuples africains en ces termes: “je pense que notre destin nous appartient. C’est à nous de le changer, et nous ne le changerons pas tant que nous nous ne ferons pas l’effort d’acquérir des savoirs, de penser de manière autonome. Et non de chercher d’autres pour penser à notre place“. Si la politique d’acquisition de connaissances est un impératif pour le développement des pays africains, il reste que sa mise en œuvre doit passer toutefois obligatoirement par les langues locales.
S’inspirant de l’exemple de Cheikh Anta DIop, le Pr Mbow précisera dans son exposé que “Cheikh n’était pas seulement un théoricien, mais un praticien de l’utilisation des langues nationales’’. Abondant dans le même sens, le Pr Arame Fall Diop a souligné que “la Corée a réussi un important travail dans le développement de la langue coréenne qui est enseignée dans les écoles publiques, alors que le Sénégal voulait se développer avec une langue qui n’est pas la sienne. Depuis 1960, Cheikh Anta Diop défendait cette problématique de la politique linguistique adaptée à nos réalités et à nos exigences de développement“. Toujours dans son exposé, la linguiste et par ailleurs ancienne camarade de classe de Cheikh Anta Diop, qui a par ailleurs traduit en wolof ses différentes productions, a expliqué que: “la langue nationale est un vecteur de connaissances. Apprendre à six ans une langue, c’est perdre son temps. D’ailleurs, les mathématiciens l’ont évoqué. Les gens mettent beaucoup de temps à comprendre“.
Devant un parterre d’étudiants, d’élèves, professeurs et autres disciples de Cheikh Anta Diop, qui avaient fini de remplir la salle de conférence de l’Ucad 2, le Président-modérateur Mbow a indiqué dans la foulée que “les choses commencent à bouger. Nous-mêmes, au niveau des Assises nationales, nous avions traduit la Charte de la bonne gouvernance en six langues nationales/ Nous comptons faire de même pour la Constitution, le Code pénal et autres pour dire que la graine que Cheikh Anta Diop avait semée commence à germer“.
Ignorance des pensées africaines…
Très alertes, les échanges du public avec les panelistes ont révélé beaucoup d’enseignements. « Pourquoi on ne nous enseigne pas la pensée de Cheikh Anta Diop à la place de Tchang Kai-Chek ? », s’est interrogé un étudiant. Une question qui a provoqué une vague d’applaudissements. En réponse, le modérateur de la table ronde dira qu’il y a une “ignorance qui n’est pas le fait de la volonté des gens mais il s’est trouvé que dans nos pays, il y a une vision sélective de la mémoire“. Et d’ajouter : “Tous ceux qui ont eu des habitudes qui ne correspondent pas à une certaine orientation ont été non seulement combattus mais aussi leurs idées et travaux ont été ignorés“. Le Pr Dialo Diop ne dira pas plus en déclarant que “si vous connaissez d’autres hommes et non Cheikh (Anta Diop), c’est parce qu’on ne vous l’enseigne pas“. Le Pr Aboubacry Moussa Lam du département d’Histoire qui note qu’il est impératif d’introduire la pensée de Cheikh Anta Diop dans l’enseignement, fustigera, pour sa part, l’attitude adoptée par les inspections d’académie dans l’élaboration des curricula sans y associer les Historiens. “Nous allons nous atteler à introduire au niveau de la réforme LMD, des unités d’enseignement transversales où on pourra étudier les pensées africaines à travers les grands hommes du continent“, a-t-il affirmé.
Cheikh Anta Diop, un esprit encyclopédique
A ce titre, l’actualité de la pensée de Cheikh Anta est trop évidente pour être discutée, ont fait savoir les panélistes. Pour cause, ont-ils indiqué, si les œuvres du parrain de l’université de Dakar sont plus que d’actualité, c’est grâce à un travail acharné de ce dernier dans plusieurs domaines, notamment l’énergie, la politique, la culture, l’archéologie… Ce qui fera dire d’ailleurs au Pr Mbow que cet intellectuel africain est “un esprit encyclopédique“. “Cheikh croyait au savoir, à la connaissance. Nous avons été curieux de tout, pensant que nous devions servir nos pays. Il a été un étudiant exemplaire et un chercheur exemplaire“, a dit l’ancien patron de l’Unesco. Non sans exhorter les jeunes à “lire l’article 2 de l’histoire générale de l’Afrique, publiée par l’Unesco. Vous trouverez comment il a présente sa vision de l’Egypte avec les bases sur lesquelles il s’appuie pour développer cette thèse“. Dans sa communication axée sur la portée historique de la production de Cheikh Anta Diop, le Pr Lam a tenu enfin à rappeler que “les professeurs de la Sorbonne (France) ont tout fait pour tuer dans l’œuf l’œuvre de Cheikh Anta, lorsqu’il voulut soutenir sa thèse, mais cette thèse se révéla comme une bombe parce publiée dans un livre sous le titre Nations nègres et culture“.
Ibrahima Baldé
© Copyright Sud Quotidien
MOUSSA TOURE, ANCIEN MINISTRE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES: Choisir entre Wade et Macky, c’est choisir entre la peste et le choléra»
(Walfadjiri 18/02/2013)
Moussa Touré n’a pas été tendre avec Macky Sall. Invité de l’émission Opinion sur Walf Fm et Tv, l’ancien ministre de l’Economie et des Finances sous Diouf qui a renoncé à sa candidature à la dernière présidentielle affirme que Macky Sall a été élu par défaut et ne fait guère mieux que Wade. Extraits
Sort réservé aux conclusions des assises nationales
«J’ai des regrets par rapport au sort qui a été fait à ce mouvement énorme, ce mouvement du peuple sénégalais qui souhaitait une rupture profonde, vraiment profonde, par rapport à tout ce qui s’est passé de 2000 à 2012. Et malheureusement, nous n’avons pas vu trace de ruptures profondes comme nous l’espérions. Je ne juge pas les personnes, mais la faculté des uns et des autres à s’investir pour le pays. Mais, il faut reconnaître, malheureusement, je ne cite pas de nom, je ne vise personne, que la chose la mieux partagée c’est la politique professionnelle, la politique pour décrocher un poste à quelque niveau que ce soit. Mais, ce n’est pas la politique que je prône. Ce n’est pas non plus celle que je pratique».
Choix entre Wade et Macky
«Ce n’est pas une erreur d’avoir élu Macky Sall. Mais, comme on dit, entre deux maux, il faut choisir le moindre mal. Je disais et je le répète: choisir entre Wade et Macky Sall avec lequel il partage les mêmes gênes, choisir entre Macky Sall et Wade qui lui a transmis les mêmes gênes, c’est choisir entre la peste et le choléra. Et jusqu’à l’heure où je vous parle, je n’ai pas de preuve contraire à ce que je pensais à l’époque et que je continue à penser. Qu’est ce qui a fondamentalement changé au Sénégal depuis la deuxième alternance? Au niveau des institutions, rien n’a changé sauf le Sénat qui a été supprimé à la demande expresse et forte du peuple sénégalais. Demande à laquelle le président a finalement accédé en prétextant le financement des inondations. Dans le cadre des assises que nous avions proposées, j’ai présidé une commission thématique qui proposait de limiter le gouvernement à 25 membres. Aujourd’hui, nous sommes à 30 ministres qui ont des portefeuilles. A cela il faut ajouter les ministres d’Etat, les ministres conseillers, les conseillers techniques, les conseillers spéciaux, etc. Aujourd’hui, ils sont aussi nombreux qu’au temps de Wade. Ce qu’on a toujours décrié. De mémoire de Sénégalais, depuis l’indépendance, on n’a jamais eu dans ce pays 10 à 15 ministres d’Etat. Il y avait peut-être un ou deux et quelquefois pas du tout. C’est un titre qui a une valeur comme celui de ministre et de président de la République qu’il ne faudrait pas dévaloriser. Les agences rhétoriques et inutiles sont restées telles qu’elles. Mais le plus grave c’est que, maintenant, on leur crée des postes de président de conseil d’administration et de président de conseil de surveillance. Des postes pour des agences qui n’ont pas leur raison d’être. A quoi sert l’agence de la maison de l’outil ? Son existence déjà pose problème. Et maintenant, il me semble qu’on a créé un président de conseil d’administration ou de surveillance».
On a plus éliminé Wade qu’élu Macky Sall
«Je rappelle une phrase d’André Gide qui disait: «Choisir, c’est moins élire qu’éliminer». Cette phrase illustre parfaitement ce qui s’est passé le 25 mars. On a plus éliminé Wade qu’élu Macky Sall. C’est mon sentiment, et c’est ce que beaucoup de responsables ne perçoivent pas ou ne veulent pas percevoir. Macky Sall a eu 26 % au premier tour de la présidentielle. Au deuxième tour 39 % des Sénégalais ont porté leur choix sur lui. C’est ce que j’appelle choisir pour éliminer. Et de ce point de vue, je ne crois pas qu’il soit très juste, peut-être même très honnête, de théoriser ce programme «Yoonu Yokkute», parce que je persiste et dis : si 26 % des Sénégalais ont adhéré, sans doute, à ce programme, les 39 % qui se sont ajoutés au deuxième tour pour donner 65 % des voix à Macky Sall l’ont fait pour éliminer Wade. Parce qu’il va de soit, comme beaucoup de Sénégalais l’ont vécu et pensé, que Wade était le mal suprême, son régime était le mal suprême».
Présence de la famille dans l’Etat
«Je suis déçu, parce qu’on nous a dit : ‘La patrie avant le parti’. Mais, aujourd’hui, on peut dire valablement, sans se tromper: la famille, la belle-famille, les amis, le parti et après, bien après, la patrie. C’est à cela qu’on assiste. Ce à quoi on assiste aujourd’hui est pire que ce que nous avons vu. Je ne suis pas contre le fait qu’on nomme un responsable d’un parti à un poste. Mais, il faudrait qu’il ait le profil qui corresponde au poste. Sur le plan institutionnel, on nous parle de bonne gouvernance et de gouvernement sobre. Pourtant, le train de vie de l’Etat n’a pas changé. Au contraire, il a même augmenté parce qu’on augmente les postes et les fonctions. En outre, j’ai appris qu’on a récemment créé un consulat à Bruxelles. Quand j’étais ambassadeur en Allemagne, j’ai traversé la Belgique en 2 heures, en venant de Bonn pour aller à Paris. La Belgique est un petit pays. Par conséquent, une ambassade y suffit largement. Alors, on crée des consulats et des postes qui ne servent à rien sinon qu’à caser des obligés et des amis. C’est cela qui est détestable et insupportable».
Les 300 mille emplois : une chimère ?
«L’Etat ne crée pas de richesse, il n’a pas non plus vocation à créer des emplois. Créer des emplois bidons, fictifs, ce n’est pas le rôle de l’Etat. Il doit, au contraire, créer les conditions permettant aux entrepreneurs de créer des emplois. C’est cela qui fait marcher l’économie. En outre, Macky Sall a promis de créer 300 mille emplois, mais il ne faut pas rêver. Le Sénégal ne compte pas actuellement 300 mille salariés. Et depuis l’indépendance jusqu’à aujourd’hui il ne compte pas plus de 300 mille emplois légaux. Alors, on ne peut pas les créer en 3 ou 5 ans».
«L’économie ne marche pas»
«Au début de l’indépendance, on a vu de nombreuses sociétés d’Etat, mais elles ont siphonné tous les moyens de l’Etat. Et ce n’est pas à un régime libéral qu’on va apprendre cela. C’est parce que l’Etat n’a pas vocation à être entrepreneur. D’autre part, Macky a lui-même reconnu que l’argent ne circule pas. Donc, l’économie ne marche pas. Certes, on ne peut pas faire le bilan d’un gouvernement en un an. Mais, il faudrait qu’il ait des pistes décelables qui permettent de penser qu’on est sur la voie de remédier à une situation comme celle dont nous avons hérité du régime détestable de Wade. Cela étant, on ne peut pas s’asseoir sur un constat et dire que ce sont les autres qui sont responsables. Il y a des actions à faire pour que les Sénégalais sentent qu’il y a des actions qui sont menées. Continuer à faire des marchés de gré à gré, à faire du népotisme et à étaler un train de vie de l’Etat et en même temps dire aux Sénégalais que l’heure est grave, c’est inacceptable. Car c’est donner des signaux contraires. Et c’est ce qui fait que, dans le secteur privé, les initiatives qui auraient pu se développer et faire bouger les lignes n’existent pas».
Sentinelles et garde-fous
«Le Sénégalais de type nouveau c’est tout simplement un discours. Puisque qu’on entend plus tous ceux qui ont contribué de manière forte et massive au 23 juin 2011. Les partis politiques, les organisations de Droits de l’Homme, les personnalités apolitiques, etc. Tous ces ténors ont été casés à la Présidence, à la fondation Servir le Sénégal de la Première dame. Alors qu’un pays comme tout être qui respire a besoin du fonctionnement de tous ses membres. Un pouvoir a besoin de sentinelle, de garde-fous et de contre-pouvoir. C’est cela qui doit amener à réfléchir sur des actes que l’on prend. Mais s’il y a un unanimisme complet, si les hommes politiques et droits de l’hommiste sont de l’autre coté et ne peuvent plus dire ce qu’ils pensent, parce que c’est contraire à ce qui se fait, ce pays est en péril. C’est ce qui s’est passé au Mali et il faut s’en garder. On peut être une sentinelle pour surveiller et pas forcément être contre».
Démission El Hdaji Malick Gackou
«Je l’ai connu dans le cadre de Benno Siggil Sénégal. Au-delà des personnes, tout cela est une conséquence de montage qui ne repose pas sur une réalité. Aujourd’hui, les idéologies, si elles n’ont pas disparu, sont devenues très soft. Mais il y a un socle qui demeure. Dans cette coalition Benno Bokk Yakaar, vous avez des sensibilités qui vont de la droite jusqu’à l’extrême gauche. Tout ce monde est réuni autour d’un soi-disant programme commun. Est ce qu’il y a une réalité de conviction et d’ambition ? Il est évident qu’il y a problème. Il n’y a pas une osmose. Quand vous êtes désignés par un parti politique pour être dans un gouvernement, vous êtes ministre et vous êtes en même temps responsable de votre parti. Après 2000, les départs successifs du gouvernement de Wade (Pit, Afp, Ld) sont dus à cela. Ce sont des combinaisons faites autour d’intérêt partisan».
Quinquennat
«Ça, on ne sait pas encore. La où nous sommes aujourd’hui, je ne peux plus jurer de rien».
Cohabitation Apr/Benno Bokk Yakaar
«Pourquoi des jeunes de l’Apr ont publiquement agressé Serigne Mbaye Thiam, ministre de la République alors qu’ils sont dans le même gouvernement ? Quand on gouverne ensemble, on ne se lance pas des anathèmes. Personnellement, je n’ai jamais voulu me défausser sur mes collaborateurs. Quand j’étais aux Finances, la présidence a voulu sanctionner un agent du Trésor parce qu’on disait qu’il était responsable d’une bévue. J’ai dit à Jean Collin (ancien ministre d’Etat, secrétaire général de la Présidence de la République sous Abdou Diouf, Ndlr), s’il faut sanctionner, il faut commencer par moi parce que c’est moi qui suis responsable de ce Monsieur. Il y a un problème de dignité et de hauteur et une dimension d’homme d’Etat à avoir. Un homme pense aux générations futures, un politicien pense à la prochaine élection. Nous sommes en pleine politique politicienne au Sénégal. C’est quasi permanent».
Avenir de Benno Bokk Yakaar
«Benno Bokk Yakaar a atteint sa durée de vie normale. Ceux qui ont intérêt à le faire agoniser plus longtemps vont si atteler, mais en toute logique d’ici les locales de 2014 qui seront l’heure de vérité, c’est une chose qui est appelé à mourir de sa belle mort. Même si on franchit le cap des locales, 2017 va arriver. Ce n’est pas sûr que ces partis qui composent Benno Bokk Yakaar soient d’accord pour ne pas présenter de candidat à la présidentielle et acceptent de s’aligner autour de Macky Sall en ce moment-là. C’est un être qui est appelé à mourir de sa belle mort tôt ou tard. Certains ministres ont tendance à virer du coté du président au détriment de leur propre parti. (…) Essayer de tout canaliser empêche à notre pays et à la démocratie de respirer».
Relations avec le pouvoir
«J’aurais accepté de faire de la consultance gratuite au président Macky Sall. Je ne vais pas m’en ouvrir à lui. Si je fais une offre, c’est comme si je suis intéressé par un poste. On sait, dans ce pays, qui est intègre et qui ne l’est pas».
Présidentielle de 2017
«Je ne suis plus très jeune. Je ne ferai jamais de pari sur 2017»
Enrichissement illicite
«J’y croirais s’il s’agissait de mesures concrètes qui ont été prises. Ce sont des interrogatoires, des enquêtes... Il ne suffit pas de dire que tel a volé ou détourné, il a rendu, on le laisse en liberté. Si c’était le cas, les voleurs de poulets n’allaient pas être en prison. Pourquoi le voleur de milliards transige alors que le voleur de poulet n’a pas cette possibilité ? Soyons logique et clair. On ne doit pas les laisser partir comme des gens vertueux».
Affaire Habré
«Je suis pour l’ouverture du procès de Habré. Il ne faut pas que la justice nationale et internationale soit sélective. S’il est prouvé que tout ce qu’on lui reproche est vrai, qu’on le condamne. S’il y a d’autres acteurs, ils doivent aussi payer. Je crains qu’il soit un bouc-émissaire».
Rassemblés par Charles G. DIENE
& Pape NDIAYE
© Copyright Walfadjiri
Moussa Touré n’a pas été tendre avec Macky Sall. Invité de l’émission Opinion sur Walf Fm et Tv, l’ancien ministre de l’Economie et des Finances sous Diouf qui a renoncé à sa candidature à la dernière présidentielle affirme que Macky Sall a été élu par défaut et ne fait guère mieux que Wade. Extraits
Sort réservé aux conclusions des assises nationales
«J’ai des regrets par rapport au sort qui a été fait à ce mouvement énorme, ce mouvement du peuple sénégalais qui souhaitait une rupture profonde, vraiment profonde, par rapport à tout ce qui s’est passé de 2000 à 2012. Et malheureusement, nous n’avons pas vu trace de ruptures profondes comme nous l’espérions. Je ne juge pas les personnes, mais la faculté des uns et des autres à s’investir pour le pays. Mais, il faut reconnaître, malheureusement, je ne cite pas de nom, je ne vise personne, que la chose la mieux partagée c’est la politique professionnelle, la politique pour décrocher un poste à quelque niveau que ce soit. Mais, ce n’est pas la politique que je prône. Ce n’est pas non plus celle que je pratique».
Choix entre Wade et Macky
«Ce n’est pas une erreur d’avoir élu Macky Sall. Mais, comme on dit, entre deux maux, il faut choisir le moindre mal. Je disais et je le répète: choisir entre Wade et Macky Sall avec lequel il partage les mêmes gênes, choisir entre Macky Sall et Wade qui lui a transmis les mêmes gênes, c’est choisir entre la peste et le choléra. Et jusqu’à l’heure où je vous parle, je n’ai pas de preuve contraire à ce que je pensais à l’époque et que je continue à penser. Qu’est ce qui a fondamentalement changé au Sénégal depuis la deuxième alternance? Au niveau des institutions, rien n’a changé sauf le Sénat qui a été supprimé à la demande expresse et forte du peuple sénégalais. Demande à laquelle le président a finalement accédé en prétextant le financement des inondations. Dans le cadre des assises que nous avions proposées, j’ai présidé une commission thématique qui proposait de limiter le gouvernement à 25 membres. Aujourd’hui, nous sommes à 30 ministres qui ont des portefeuilles. A cela il faut ajouter les ministres d’Etat, les ministres conseillers, les conseillers techniques, les conseillers spéciaux, etc. Aujourd’hui, ils sont aussi nombreux qu’au temps de Wade. Ce qu’on a toujours décrié. De mémoire de Sénégalais, depuis l’indépendance, on n’a jamais eu dans ce pays 10 à 15 ministres d’Etat. Il y avait peut-être un ou deux et quelquefois pas du tout. C’est un titre qui a une valeur comme celui de ministre et de président de la République qu’il ne faudrait pas dévaloriser. Les agences rhétoriques et inutiles sont restées telles qu’elles. Mais le plus grave c’est que, maintenant, on leur crée des postes de président de conseil d’administration et de président de conseil de surveillance. Des postes pour des agences qui n’ont pas leur raison d’être. A quoi sert l’agence de la maison de l’outil ? Son existence déjà pose problème. Et maintenant, il me semble qu’on a créé un président de conseil d’administration ou de surveillance».
On a plus éliminé Wade qu’élu Macky Sall
«Je rappelle une phrase d’André Gide qui disait: «Choisir, c’est moins élire qu’éliminer». Cette phrase illustre parfaitement ce qui s’est passé le 25 mars. On a plus éliminé Wade qu’élu Macky Sall. C’est mon sentiment, et c’est ce que beaucoup de responsables ne perçoivent pas ou ne veulent pas percevoir. Macky Sall a eu 26 % au premier tour de la présidentielle. Au deuxième tour 39 % des Sénégalais ont porté leur choix sur lui. C’est ce que j’appelle choisir pour éliminer. Et de ce point de vue, je ne crois pas qu’il soit très juste, peut-être même très honnête, de théoriser ce programme «Yoonu Yokkute», parce que je persiste et dis : si 26 % des Sénégalais ont adhéré, sans doute, à ce programme, les 39 % qui se sont ajoutés au deuxième tour pour donner 65 % des voix à Macky Sall l’ont fait pour éliminer Wade. Parce qu’il va de soit, comme beaucoup de Sénégalais l’ont vécu et pensé, que Wade était le mal suprême, son régime était le mal suprême».
Présence de la famille dans l’Etat
«Je suis déçu, parce qu’on nous a dit : ‘La patrie avant le parti’. Mais, aujourd’hui, on peut dire valablement, sans se tromper: la famille, la belle-famille, les amis, le parti et après, bien après, la patrie. C’est à cela qu’on assiste. Ce à quoi on assiste aujourd’hui est pire que ce que nous avons vu. Je ne suis pas contre le fait qu’on nomme un responsable d’un parti à un poste. Mais, il faudrait qu’il ait le profil qui corresponde au poste. Sur le plan institutionnel, on nous parle de bonne gouvernance et de gouvernement sobre. Pourtant, le train de vie de l’Etat n’a pas changé. Au contraire, il a même augmenté parce qu’on augmente les postes et les fonctions. En outre, j’ai appris qu’on a récemment créé un consulat à Bruxelles. Quand j’étais ambassadeur en Allemagne, j’ai traversé la Belgique en 2 heures, en venant de Bonn pour aller à Paris. La Belgique est un petit pays. Par conséquent, une ambassade y suffit largement. Alors, on crée des consulats et des postes qui ne servent à rien sinon qu’à caser des obligés et des amis. C’est cela qui est détestable et insupportable».
Les 300 mille emplois : une chimère ?
«L’Etat ne crée pas de richesse, il n’a pas non plus vocation à créer des emplois. Créer des emplois bidons, fictifs, ce n’est pas le rôle de l’Etat. Il doit, au contraire, créer les conditions permettant aux entrepreneurs de créer des emplois. C’est cela qui fait marcher l’économie. En outre, Macky Sall a promis de créer 300 mille emplois, mais il ne faut pas rêver. Le Sénégal ne compte pas actuellement 300 mille salariés. Et depuis l’indépendance jusqu’à aujourd’hui il ne compte pas plus de 300 mille emplois légaux. Alors, on ne peut pas les créer en 3 ou 5 ans».
«L’économie ne marche pas»
«Au début de l’indépendance, on a vu de nombreuses sociétés d’Etat, mais elles ont siphonné tous les moyens de l’Etat. Et ce n’est pas à un régime libéral qu’on va apprendre cela. C’est parce que l’Etat n’a pas vocation à être entrepreneur. D’autre part, Macky a lui-même reconnu que l’argent ne circule pas. Donc, l’économie ne marche pas. Certes, on ne peut pas faire le bilan d’un gouvernement en un an. Mais, il faudrait qu’il ait des pistes décelables qui permettent de penser qu’on est sur la voie de remédier à une situation comme celle dont nous avons hérité du régime détestable de Wade. Cela étant, on ne peut pas s’asseoir sur un constat et dire que ce sont les autres qui sont responsables. Il y a des actions à faire pour que les Sénégalais sentent qu’il y a des actions qui sont menées. Continuer à faire des marchés de gré à gré, à faire du népotisme et à étaler un train de vie de l’Etat et en même temps dire aux Sénégalais que l’heure est grave, c’est inacceptable. Car c’est donner des signaux contraires. Et c’est ce qui fait que, dans le secteur privé, les initiatives qui auraient pu se développer et faire bouger les lignes n’existent pas».
Sentinelles et garde-fous
«Le Sénégalais de type nouveau c’est tout simplement un discours. Puisque qu’on entend plus tous ceux qui ont contribué de manière forte et massive au 23 juin 2011. Les partis politiques, les organisations de Droits de l’Homme, les personnalités apolitiques, etc. Tous ces ténors ont été casés à la Présidence, à la fondation Servir le Sénégal de la Première dame. Alors qu’un pays comme tout être qui respire a besoin du fonctionnement de tous ses membres. Un pouvoir a besoin de sentinelle, de garde-fous et de contre-pouvoir. C’est cela qui doit amener à réfléchir sur des actes que l’on prend. Mais s’il y a un unanimisme complet, si les hommes politiques et droits de l’hommiste sont de l’autre coté et ne peuvent plus dire ce qu’ils pensent, parce que c’est contraire à ce qui se fait, ce pays est en péril. C’est ce qui s’est passé au Mali et il faut s’en garder. On peut être une sentinelle pour surveiller et pas forcément être contre».
Démission El Hdaji Malick Gackou
«Je l’ai connu dans le cadre de Benno Siggil Sénégal. Au-delà des personnes, tout cela est une conséquence de montage qui ne repose pas sur une réalité. Aujourd’hui, les idéologies, si elles n’ont pas disparu, sont devenues très soft. Mais il y a un socle qui demeure. Dans cette coalition Benno Bokk Yakaar, vous avez des sensibilités qui vont de la droite jusqu’à l’extrême gauche. Tout ce monde est réuni autour d’un soi-disant programme commun. Est ce qu’il y a une réalité de conviction et d’ambition ? Il est évident qu’il y a problème. Il n’y a pas une osmose. Quand vous êtes désignés par un parti politique pour être dans un gouvernement, vous êtes ministre et vous êtes en même temps responsable de votre parti. Après 2000, les départs successifs du gouvernement de Wade (Pit, Afp, Ld) sont dus à cela. Ce sont des combinaisons faites autour d’intérêt partisan».
Quinquennat
«Ça, on ne sait pas encore. La où nous sommes aujourd’hui, je ne peux plus jurer de rien».
Cohabitation Apr/Benno Bokk Yakaar
«Pourquoi des jeunes de l’Apr ont publiquement agressé Serigne Mbaye Thiam, ministre de la République alors qu’ils sont dans le même gouvernement ? Quand on gouverne ensemble, on ne se lance pas des anathèmes. Personnellement, je n’ai jamais voulu me défausser sur mes collaborateurs. Quand j’étais aux Finances, la présidence a voulu sanctionner un agent du Trésor parce qu’on disait qu’il était responsable d’une bévue. J’ai dit à Jean Collin (ancien ministre d’Etat, secrétaire général de la Présidence de la République sous Abdou Diouf, Ndlr), s’il faut sanctionner, il faut commencer par moi parce que c’est moi qui suis responsable de ce Monsieur. Il y a un problème de dignité et de hauteur et une dimension d’homme d’Etat à avoir. Un homme pense aux générations futures, un politicien pense à la prochaine élection. Nous sommes en pleine politique politicienne au Sénégal. C’est quasi permanent».
Avenir de Benno Bokk Yakaar
«Benno Bokk Yakaar a atteint sa durée de vie normale. Ceux qui ont intérêt à le faire agoniser plus longtemps vont si atteler, mais en toute logique d’ici les locales de 2014 qui seront l’heure de vérité, c’est une chose qui est appelé à mourir de sa belle mort. Même si on franchit le cap des locales, 2017 va arriver. Ce n’est pas sûr que ces partis qui composent Benno Bokk Yakaar soient d’accord pour ne pas présenter de candidat à la présidentielle et acceptent de s’aligner autour de Macky Sall en ce moment-là. C’est un être qui est appelé à mourir de sa belle mort tôt ou tard. Certains ministres ont tendance à virer du coté du président au détriment de leur propre parti. (…) Essayer de tout canaliser empêche à notre pays et à la démocratie de respirer».
Relations avec le pouvoir
«J’aurais accepté de faire de la consultance gratuite au président Macky Sall. Je ne vais pas m’en ouvrir à lui. Si je fais une offre, c’est comme si je suis intéressé par un poste. On sait, dans ce pays, qui est intègre et qui ne l’est pas».
Présidentielle de 2017
«Je ne suis plus très jeune. Je ne ferai jamais de pari sur 2017»
Enrichissement illicite
«J’y croirais s’il s’agissait de mesures concrètes qui ont été prises. Ce sont des interrogatoires, des enquêtes... Il ne suffit pas de dire que tel a volé ou détourné, il a rendu, on le laisse en liberté. Si c’était le cas, les voleurs de poulets n’allaient pas être en prison. Pourquoi le voleur de milliards transige alors que le voleur de poulet n’a pas cette possibilité ? Soyons logique et clair. On ne doit pas les laisser partir comme des gens vertueux».
Affaire Habré
«Je suis pour l’ouverture du procès de Habré. Il ne faut pas que la justice nationale et internationale soit sélective. S’il est prouvé que tout ce qu’on lui reproche est vrai, qu’on le condamne. S’il y a d’autres acteurs, ils doivent aussi payer. Je crains qu’il soit un bouc-émissaire».
Rassemblés par Charles G. DIENE
& Pape NDIAYE
© Copyright Walfadjiri
Des Libéraux accusent le fils de Wade: Karim dans la (re) Génération du Concret
(Le Quotidien (Sn) 18/02/2013)
Babacar Gaye a dénoncé, hier, la visite de Karim Wade à Aliou Sow et accuse le fils de l’ancien Président de faire des démarches «en solo». Alors que d’autres responsables libéraux soupçonnent une manière de faire revenir la Génération du concret, mouvement que dirigeait M. Wade.
L’étau de l’enrichissement présumé illicite avait resserré les rangs des Libéraux, divisés sur la succession de Abdoulaye Wade à la tête du Parti démocratique sénégalais (Pds). Mais la visite de Karim Wade à Aliou Sow a réveillé les démons de la division.
Le porte-parole du parti, Babacar Gaye, invité de l’émission Grand Jury de la Tfm, hier, parle de «malaise» et de «problème», si le fils de l’ancien Président a eu «des discussions dans le domaine politique», avec M. Sow, qui s’est mis en «rupture de ban» avec le Pds en créant son mouvement.
Il se trouve que, pour Babacar Gaye, Alioune Sow, par rapport au Parti démocratique sénégalais, «n’est pas un modèle de militant et responsable». Par conséquent, rappelle-t-il, «il y a des choses qu’il ne faudrait pas faire». Le non moins président du Conseil régional de Kaffrine d’avertir : «Il y a des choses que l’on tolérait pour Wade et que l’on ne tolérera (plus).»
C’est d’ailleurs ce que rouspètent d’autres responsables libéraux qui parlent de «situation gênante».
Certains d’entre eux, interrogés par Le Quotidien, estiment que Karim Wade «s’écarte de la ligne du parti» en se rapprochant de l’ex-ministre de la Décentralisation. «En réalité, c’est une unité de façade qui, à ce rythme, finira par une déchirure profonde», confie un ancien député du groupe des Libéraux et démocrates, membre du comité directeur. Il donne l’exemple de la présentation des condoléances de Karim Wade à Serigne Abdou Bakhé Mbacké qui a perdu son fils Serigne Fallou. Pourtant, Wade-fils était accompagné du coordonnateur du parti, Oumar Sarr, du président du groupe parlementaire des Libéraux et démocrates, Modou Diagne Fada, de Aïda Mbodj, entre autres. «Oui, mais c’est une démarche solitaire», répond la même source, qui soupçonne des «manœuvres pour faire revenir la Génération du concret».
Par Oumar Cheikh LY
© Copyright Le Quotidien (Sn)
Babacar Gaye a dénoncé, hier, la visite de Karim Wade à Aliou Sow et accuse le fils de l’ancien Président de faire des démarches «en solo». Alors que d’autres responsables libéraux soupçonnent une manière de faire revenir la Génération du concret, mouvement que dirigeait M. Wade.
L’étau de l’enrichissement présumé illicite avait resserré les rangs des Libéraux, divisés sur la succession de Abdoulaye Wade à la tête du Parti démocratique sénégalais (Pds). Mais la visite de Karim Wade à Aliou Sow a réveillé les démons de la division.
Le porte-parole du parti, Babacar Gaye, invité de l’émission Grand Jury de la Tfm, hier, parle de «malaise» et de «problème», si le fils de l’ancien Président a eu «des discussions dans le domaine politique», avec M. Sow, qui s’est mis en «rupture de ban» avec le Pds en créant son mouvement.
Il se trouve que, pour Babacar Gaye, Alioune Sow, par rapport au Parti démocratique sénégalais, «n’est pas un modèle de militant et responsable». Par conséquent, rappelle-t-il, «il y a des choses qu’il ne faudrait pas faire». Le non moins président du Conseil régional de Kaffrine d’avertir : «Il y a des choses que l’on tolérait pour Wade et que l’on ne tolérera (plus).»
C’est d’ailleurs ce que rouspètent d’autres responsables libéraux qui parlent de «situation gênante».
Certains d’entre eux, interrogés par Le Quotidien, estiment que Karim Wade «s’écarte de la ligne du parti» en se rapprochant de l’ex-ministre de la Décentralisation. «En réalité, c’est une unité de façade qui, à ce rythme, finira par une déchirure profonde», confie un ancien député du groupe des Libéraux et démocrates, membre du comité directeur. Il donne l’exemple de la présentation des condoléances de Karim Wade à Serigne Abdou Bakhé Mbacké qui a perdu son fils Serigne Fallou. Pourtant, Wade-fils était accompagné du coordonnateur du parti, Oumar Sarr, du président du groupe parlementaire des Libéraux et démocrates, Modou Diagne Fada, de Aïda Mbodj, entre autres. «Oui, mais c’est une démarche solitaire», répond la même source, qui soupçonne des «manœuvres pour faire revenir la Génération du concret».
Par Oumar Cheikh LY
© Copyright Le Quotidien (Sn)
jeudi 14 février 2013
Macky Sall veut que Malick Gackou revienne sur sa décision
La démission de Malick Gackou est prise très au sérieux par le président de la République. Le quotidien L'As lu par Rewmi.com nous apprend que Macky Sall a réuni ses plus proches collaborateurs pour statuer sur cette démission qui risque d'éclabousser la mouvance présidentielle déjà secouée par une guéguerre entre Rewmi et l'Apr.
insi, L'As nous informe que Macky Sall a décidé de faire ramener Gackou au gouvernement : "s'il s'agit uniquement de divergence avec le Premier ministre, il faut qu'il revienne sur sa décision. Maintenant, s'il ne veut pas revenir, le poste va toujours échoir à l'Afp", a dit le chef de l'Etat à ses lieutenants avec lesquels il s'est réuni jusque tard dans la nuit hier. Macky Sall est conscient que le départ de l'Afp de la coalition Benno Bokk Yakaar aura des conséquences fâcheuses sur son avenir politique surtout dans un contexte où les relations entre Rewmi et l'Apr se détériorent jour après jour. Il ne voudrait pas ouvrir un autre front et se donner une balle dans la cuisse.
REWMI.COM/AW
rewmi.com
insi, L'As nous informe que Macky Sall a décidé de faire ramener Gackou au gouvernement : "s'il s'agit uniquement de divergence avec le Premier ministre, il faut qu'il revienne sur sa décision. Maintenant, s'il ne veut pas revenir, le poste va toujours échoir à l'Afp", a dit le chef de l'Etat à ses lieutenants avec lesquels il s'est réuni jusque tard dans la nuit hier. Macky Sall est conscient que le départ de l'Afp de la coalition Benno Bokk Yakaar aura des conséquences fâcheuses sur son avenir politique surtout dans un contexte où les relations entre Rewmi et l'Apr se détériorent jour après jour. Il ne voudrait pas ouvrir un autre front et se donner une balle dans la cuisse.
REWMI.COM/AW
rewmi.com
Abdoulaye Thimbo, l’oncle de Macky Sall, au banc des accusés
NETTALI.NET - Porté à la tête du Fonds national pour la promotion de la jeunesse (Fnpj), Abdoulaye Thimbo, l’oncle du président Macky Sall, est accusé d’avoir installé cette structure dans une crise sans précédent.
Abdoulaye Thimbo, l’oncle du président de la République, Macky Sall, est au banc des accusés. Il est accusé d’avoir installé le malaise au Fonds national pour la promotion de la jeunesse (Fnpj) qu’il dirige depuis quelques mois, nommé qu’il est par son neveu.
Il a annoncé qu’il va dégraisser l’effectif. Il compte envoyer au chômage des chauffeurs et des membres du personnel administratifs bénéficiaires de contrats à durée indéterminée (Cdi).
Ce que les concernés qu’il a rencontrés pour leur annoncer la mauvaise nouvelle, ne comprennent pas, c’est qu’au moment où il veut se débarrasser d’eux, le même Abdoulaye Thimbo a recruté d’autres personnes.
Les personnels du Fnpj en appellent à l’arbitrage de Macky Sall. Si rien n’est fait, ils comptent passer à la vitesse supérieure.
Ce que les concernés qu’il a rencontrés pour leur annoncer la mauvaise nouvelle, ne comprennent pas, c’est qu’au moment où il veut se débarrasser d’eux, le même Abdoulaye Thimbo a recruté d’autres personnes.
Les personnels du Fnpj en appellent à l’arbitrage de Macky Sall. Si rien n’est fait, ils comptent passer à la vitesse supérieure.
Les libéraux exigent de Macky Sall des excuses publiques
Les libéraux comptent exploiter toutes les failles de Macky Sall pour secouer on pouvoir, rien ne doit passer inaperçu. L’aveu du Chef de l’Etat, sur le retard des salaires des corps émergents sonne comme un échec de sa part dans les oreilles des camarades d’Oumar Sarr. « Je ne suis pas au courant du retard des salaires des corps émergents (…) je vais demander au ministre des explications et des mesures seront prises », avait avoué Macky Sall lors du séminaire des enseignants de l’Apr au Cices. Les libéraux exigent de Macky Sall des excuses publiques à l’endroit des enseignants et du peuple sénégalais, car selon eux cette déclaration est extrêmement grave.
leral.net
leral.net
Le patrimoine routier du Sénégal vaut 3,8 milliards $
(Agence Ecofin) - Thierno Alassane Sall, ministre des infrastructures et des transports estime la valeur du patrimoine routier du Sénégal à 2000 milliards FCFA soit 3,8 milliards $.
« Notre patrimoine routier s'élève à 2000 milliards FCFA et nous avons besoin des 7 % de ce montant, soit 140 milliards FCFA, pour pouvoir entretenir correctement nos routes. Mais nous ne disposons actuellement que de 50 milliards » a expliqué le ministre.
’infrastructure routière d’une longueur de 14700 km dont 3000 km bitumés assure prés de 90% du mouvement des personnes et des marchandises.
agenceecofin.com
Former au moins 680 officiers et sous-officiers en trois ans
Ibrahima DIALLO
«Au Sénégal, il y a une université et 4 écoles d'enseignement supérieur»
Cheikh Lamane DIOP
Classement FIFA : les Lions du Sénégal chutent encore de trois places
L'équipe du Sénégal a perdu trois places au dernier classement de la FIFA comptant pour février, se retrouvant au 82ème rang de ce baromètre de l'instance mondiale du football publié jeudi.
Ces points de perdus par l'équipe nationale sont notamment à liés à sa non-participation à la dernière Coupe d'Afrique des nations (CAN), qui a pris fin dimanche en Afrique du Sud. S'y ajoute que les Lions du Sénégal ont été contraints au nul, par le Syli national de Guinée 1-1, le 6 février dernier en match amical international.
Le nouveau classement de la FIFA est influencé, pour les équipes africaines, par les résultats de la Coupe d'Afrique des nations (CAN) 2013.
Le champion d'Afrique en titre, le Nigeria, fait ainsi un bond de 22 places, qui fait de lui désormais la 30ème nation mondiale en football, ce qui constitue selon la FIFA son meilleur classement depuis août 2010, soit quelques semaines après sa participation à la Coupe du monde de la même année.
Finaliste de la CAN 2013, le Burkina Faso a fait mieux, progressant de 37 rangs. Résultat, ce pays pointe actuellement à la 55ème place mondiale.
Bien qu'éliminée dès les quarts de finale de la CAN, la Côte d'Ivoire (12ème, plus 2), finaliste en 2012, obtient ce mois-ci le meilleur classement de son histoire.
Les Éléphants, considérés comme la meilleure équipe africaine depuis plusieurs mois, se retrouvent ainsi à quelques encablures du Top 10.
Hôte de la compétition, l'Afrique du Sud (60ème, plus 25), éliminée en quart de finale réalise également une belle progression.
Les Bafana-Bafana n'avaient pas pris part aux éditions de 2010 et de 2012 de la Coupe d'Afrique des nations.
Le classement du mois de février est dominé par le trio composé de l'Espagne (championne d'Europe et du monde en titre), de l'Allemagne et de l'Argentine.
Le prochain classement sera publié le 14 mars 2013, bien avant la 3ème journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2014. Le Sénégal jouera à Conakry son match contre l'Angola.
Source: APS
lesoleil.sn
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