mercredi 20 février 2013

Un partenariat pour un Sénégal émergent: Soutenir la croissance économique, la création d'emplois et la réduction de la pauvreté

Le Conseil d'administration de la Banque mondiale a discuté ce mardi de la Stratégie de partenariat avec le Sénégal (CPS, selon le sigle en anglais) pour la période 2013 -2017 qui met l'accent sur la croissance économique, la création d'emplois et la réduction de la pauvreté pour un Sénégal émergent.
Cette nouvelle stratégie se veut une traduction du changement souhaité par le peuple sénégalais qui a voté en 2012 pour des politiques publiques générant de la croissance économique durable, capable de créer des emplois pour les jeunes et des possibilités de réduire de façon significative, voire d'éliminer, la pauvreté au Sénégal», a déclaré Mme Vera Songwe, Directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Sénégal.      
« La stratégie de partenariat entre le Sénégal et le groupe de la Banque mondiale (IDA,SFI et MIGA) est un appui à la Stratégie nationale de développement économique et social (SNDES) et aux efforts du Sénégal pour s'engager, à moyen terme, dans les chemins d’une croissance économique plus forte et une prospérité mieux partagée », a-t-elle ajouté.     
      La nouvelle stratégie, avec son socle et ses deux piliers, propose un levier pour agréger des ressources substantielles de l’IDA, de la SFI, de MIGA, des Fonds fiduciaires mais aussi veut favoriser une approche régionale ainsi qu’une meilleure coordination des interventions des partenaires internationaux du Sénégal. L'objectif général du CPS sera l'amélioration de la gouvernance, le renforcement de la résilience, le rétablissement de la croissance et de la marge de manœuvre budgétaire de l’Etat.     
      Le socle «Gouvernance et Résilience», sera bâti sur les interventions pour renforcer le système de gouvernance afin d'améliorer la redevablité et la crédibilité du gouvernement, a indiqué Vera Songwe. En outre, le CPS aura des activités spécifiques pour améliorer la résilience face aux changements climatiques, les capacités de gestion des risques naturels, la promotion de la sécurité alimentaire, la promotion de la paix en Casamance et la gestion durable du capital foncier.     
      Pour être un pays émergent, le Sénégal a besoin d'une amélioration considérable de son secteur privé et de son cadre macro-économique et budgétaire et la façon dont le CPS fait face à ce défi est concentrée dans son premier pilier: «Accélérer la croissance inclusive et la création d'emplois". «Compte tenu des contraintes budgétaires, notre intervention sera axée sur les activités qui contribuent à réduire les dépenses publiques en impliquant d’avantage le secteur privé et en exploitant les marchés régionaux et internationaux notamment dans les secteurs de l’energie, et de l’ agriculture ", explique Mme Songwe.     
      Avec le troisième pilier du CPS «Améliorer la prestation des services», la Banque mondiale va appuyer le Gouvernement du Sénégal à améliorer l'allocation et l'efficacité des dépenses publiques pour avoir des résultats probants, en particulier dans les secteurs sociaux. Ce pilier est axé sur l'amélioration de la gouvernance, l'accès et l'équité dans les secteurs sociaux.     
      La stratégie de partenariat entre le Sénégal et la Banque mondiale a été élaborée de façon participative à travers des consultations intensives et continues avec toutes les parties prenantes, y compris le secteur privé, le parlement, le monde académique, les mouvements de jeunesse, les organisations de la société civile, la communauté des donateurs. Elle a été validée par le Gouvernement du Sénégal qui a reconnu sa pertinence par rapport à la Stratégie nationale de développement économique et sociale.     
      Le Groupe de la Banque mondiale (IDA, SFI et MIGA) a actuellement un portefeuille de 1.190 millions de dollars (environ 600 milliards de Francs CFA) au Sénégal dont 958 millions de dollars (environ 470 milliards de FCFA) engagés par l’IDA à travers 17 projets actifs et 8 dons des fonds Fiduciaires. Le taux de décaissement cumulé au 31 janvier 2013 est de 43 % , le montant du portefeuille IDA et des Dons non encore décaissé est de 562 millions de dollars (environ 276 milliards de francs cfa).      

leral.net

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