C’est en octobre 2011 que le British Council a initié l’étude en question. Elle porte sur « l’anglais en Afrique de l’Ouest francophone » et concerne 8 pays de la sous-région, à savoir le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Burkina Faso, la Guinée Conakry, la Mauritanie, le Bénin et le Togo. Cette recherche a ainsi permis de collecter des données sur les conditions d’apprentissage et d’enseignement de la langue anglaise, à travers des visites d’écoles et d’institutions éducationnelles, des entretiens avec l’administration des écoles, les enseignants, les élèves, entre autres.
Améliorer le niveau
L’atelier de restitution (des résultats de l’étude) de 2 jours qui a pris fin hier, à Dakar, a permis de noter qu’il existe des disparités entre les pays. L’étude montre clairement que le Sénégal a un « bon niveau d’anglais », comparé aux autres pays francophones de l’Afrique de l’Ouest. Plusieurs facteurs expliquent cette réalité : la situation géographique du pays, une culture ouverte sur l’international qui fait que les Dakarois sont exposés à la langue communément appelée « langue de Shakespeare ». Mais aussi et surtout la qualité de l’enseignement au Sénégal. « Au Sénégal, la politique de formation est relativement bonne. C’est ce qui fait que le niveau des professeurs et élèves est acceptable », a expliqué Geneviève Numez Kébé, du British Council.
Juste derrière le Sénégal, il y a la Côte d’ivoire et le Bénin, qui sont aussi « assez bien notés », là où il est demandé à la Guinée Conakry et au Mali, « très en retard », d’élaborer une réelle politique d’enseignement en anglais. « Globalement, dans les 8 pays de l’Afrique francophone, le niveau en anglais peut et doit être amélioré », a commenté Mme Kébé, qui souligne que, dans cet espace, seuls 60% des professeurs d’anglais ont reçu une formation académique et professionnelle. Une des recommandations de l’enquête est justement de relever le niveau des cadres d’entreprises, des commerçants, mais aussi d’outiller les professeurs de l’espace francophone. Histoire d’améliorer les conditions d’enseignement et d’apprentissage de la langue anglaise.
De riches débats ont sanctionné cet atelier. Les participants venus des 8 pays ont échangé sur les recommandations de l’enquête. Les débats ont principalement porté sur les voies et moyens à adopter pour faciliter la mise en place de politiques nationales sur l’insertion de la langue anglaise conformément aux réalités locales. Dans cet élan, le British Council est disposé à accompagner les Etats.
Cette enquête qui sera publiée très prochainement sous forme de livre ne le dit pas, mais il est, de plus en plus, admis qu’avoir une population avec un bon niveau en anglais est un signe de développement pour un pays. Illustration par un fait : les pays avec une bonne maîtrise de l’anglais sont ceux qui exportent le plus.
L’atelier de restitution (des résultats de l’étude) de 2 jours qui a pris fin hier, à Dakar, a permis de noter qu’il existe des disparités entre les pays. L’étude montre clairement que le Sénégal a un « bon niveau d’anglais », comparé aux autres pays francophones de l’Afrique de l’Ouest. Plusieurs facteurs expliquent cette réalité : la situation géographique du pays, une culture ouverte sur l’international qui fait que les Dakarois sont exposés à la langue communément appelée « langue de Shakespeare ». Mais aussi et surtout la qualité de l’enseignement au Sénégal. « Au Sénégal, la politique de formation est relativement bonne. C’est ce qui fait que le niveau des professeurs et élèves est acceptable », a expliqué Geneviève Numez Kébé, du British Council.
Juste derrière le Sénégal, il y a la Côte d’ivoire et le Bénin, qui sont aussi « assez bien notés », là où il est demandé à la Guinée Conakry et au Mali, « très en retard », d’élaborer une réelle politique d’enseignement en anglais. « Globalement, dans les 8 pays de l’Afrique francophone, le niveau en anglais peut et doit être amélioré », a commenté Mme Kébé, qui souligne que, dans cet espace, seuls 60% des professeurs d’anglais ont reçu une formation académique et professionnelle. Une des recommandations de l’enquête est justement de relever le niveau des cadres d’entreprises, des commerçants, mais aussi d’outiller les professeurs de l’espace francophone. Histoire d’améliorer les conditions d’enseignement et d’apprentissage de la langue anglaise.
De riches débats ont sanctionné cet atelier. Les participants venus des 8 pays ont échangé sur les recommandations de l’enquête. Les débats ont principalement porté sur les voies et moyens à adopter pour faciliter la mise en place de politiques nationales sur l’insertion de la langue anglaise conformément aux réalités locales. Dans cet élan, le British Council est disposé à accompagner les Etats.
Cette enquête qui sera publiée très prochainement sous forme de livre ne le dit pas, mais il est, de plus en plus, admis qu’avoir une population avec un bon niveau en anglais est un signe de développement pour un pays. Illustration par un fait : les pays avec une bonne maîtrise de l’anglais sont ceux qui exportent le plus.
Abdoulaye DIALLO
Le Soleil Online ©
lesoleil.sn
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