(Nettali 15/01/2013)
Le feuilleton qu’on pourrait vendre à Hollywood sur l’arrestation d’Alioune Sylla Aïdara avec des chèques malodorants, continue et a constitué un gros os que toute notre presse quotidienne a rongé toute la semaine, sans grande précaution de vérification sur les montants, hormis le copier-coller d’un organe à l’autre, allant de 3 à 4 milliards de chèques et dont on saura jamais la vraie vérité des chiffres.
Mais bref passons, le
plus important est que le vrai visage de Wade se révèle tous les jours sur fond
de scandale. Ce qui n’est d’ailleurs pas nouveau sous nos tropiques. Disons
qu’on découvre un peu mieux l’homme sous son rapport de jouissance avec
l’argent.
Tous ces faits annoncent avec un avant goût des émissions télévisuelles et radiophoniques du week end du 12 et 13 janvier, que la semaine qui s’ouvre, sera forte en questionnement sur ce qu’il adviendra de réserver au président Wade. Mais que c’est dur de voir une telle icône de la politique se transformer au final en personnage de roman policier de gare.
Si d’aucuns pensent qu’il devrait être jugé parce qu’il aurait brisé son serment, d’autres pensent simplement qu’il devrait l’être pour d’autres raisons notamment le parjure. Mais enfin, l’on croit bien qu’il doit y avoir quelque part, une brèche dans notre arsenal juridique pour permettre de pouvoir inquiéter Abdoulaye Wade à qui l’on peut raisonnablement prêter une œuvre de destruction avancée du Sénégal, tant au point de vue de l’affaissement des valeurs que du niveau de manipulation de l’argent sous son règne. L’affaire Segura est passée par là ; le monument de la Renaissance africaine ; son engueulade avec les américains au sujet du Mca ; les chantiers de l’Anoci, le plan jaxaay, les Ads, le fesman et aujourd’hui l’affaire Aïdara Sylla. Tout cela est en fait révélateur de la place de l’argent sous Wade. Va-t-on passer tout cela par pertes et profits ? Macky Sall a dit oui, lui qui lui a d’office accordé l’immunité, remettant de ce fait là en cause, le principe de la séparation des pouvoirs.
Mais reconnaissons quand même à notre prézi, le courage d’avoir fait trembler les libéraux qui, jusqu’ici, pensaient qu’en faisant du bruit, ils allaient arrêter le cours de la justice en utilisant la carte de la procédure, tantôt pour une préférence juridctionnelle, tantôt pour une levée d’immunité parlementaire. Il y a quand même, soulignons le, un défaut qu’on peut reconnaître au droit qui est finalement d’être de la littérature et d’être aussi élastique, même si on lui attribue la qualité de science.
Personne n’est finalement d’accord sur quoi que ce soit, on veut bien sûr parler des juristes qui ont défilé dans les médias pour tantôt accréditer telle thèse et décrier telle autre thèse. L’on nous dira que la jurisprudence est là pour régler certains malentendus et que la doctrine va recadrer les choses. Mais bref arguments contre arguments, on sort bien embrouillés de ces débats juridiques sans fin. Mais qu’importe puisque la logique veut que quiconque prend de l’argent indûment, doive le rendre. Un principe simple et compréhensible de tous, sauf pour ceux qui ne veulent pas comprendre.
Et Abdoulaye Baldé aura beau pavaner dans les médias, se faire accueillir dans son fief en grande pompe pour clamer son intention d’en découdre rapidement avec la justice parce n’ayant rien à se reprocher, il n y aura personne pour ne pas douter de la gestion de l’Anoci. Reconnaissons lui tout de même le mérite de n’avoir pas attendu son immunité levée pour se mettre à disposition.
Pendant que la justice suit son cours et a entendu Abdoulaye Diop, l’argentier de l’Etat sous Wade, Cheikh Amar, Macky Sall lui s’est attaqué à la lourde tâche de restauration des valeurs sénégalaises abîmées, remettant au goût du jour, le respect du drapeau. C’est vrai qu’on en a besoin, les évènements récents du stade de l’Amitié sont là pour le prouver. Un chantier plus que nécessaire puisqu’il doit être davantage encouragé au niveau de l’école et des familles puisque la télé joue en partie le rôle contraire, avec son cortège d’émissions mal famées dirigées par ces starlettes d’un nouveau genre, trouvées on ne sait où et qui envahissent nos langues locales de néologismes vulgaires et sans intérêt, lorsqu’elles ne promeuvent pas les danses obscènes et l’amusement excessif comme valeurs.
Mais nous pouvions pas ne parler du gala de l’Association des Journalistes sportifs (ANPS) à St-Louis et de cette icône qui s’est perdue l’autre soir dans une logorrhée verbale, plongeant la retransmission de la Rts dans un profond ennui, à force de pérorer, c’est bien Laye Diaw, qui en plus aura poussé l’inélégance à faire sortir du plateau un ancien footballeur qui aura juste eu le tort de compiler durant 20 ans de sa vie l’histoire du football sénégalais de 1913 à nos jours et de la publier dans un merveilleux ouvrage qui aurait du être le sien. Ne l’a-t-il pas supporté ? Tous les spectateurs et téléspectateurs n’ont pas compris que cette icône de la télé et du foot réunis n’aient pas eu envie d’en savoir plus sur le travail de Monsieur Daour Gaye. En tous cas nous, aurions aimé en savoir plus et il nous en aura privé, par manque de générosité, de cette générosité qui fait les grands milieux de terrain dont il se raconte pourtant qu’il en fut un, naguère. Des icônes ça ? faut pas « dicôner » quand même.
Nettali
© Copyright Nettali
Le feuilleton qu’on pourrait vendre à Hollywood sur l’arrestation d’Alioune Sylla Aïdara avec des chèques malodorants, continue et a constitué un gros os que toute notre presse quotidienne a rongé toute la semaine, sans grande précaution de vérification sur les montants, hormis le copier-coller d’un organe à l’autre, allant de 3 à 4 milliards de chèques et dont on saura jamais la vraie vérité des chiffres.
Mais bref passons, le
plus important est que le vrai visage de Wade se révèle tous les jours sur fond
de scandale. Ce qui n’est d’ailleurs pas nouveau sous nos tropiques. Disons
qu’on découvre un peu mieux l’homme sous son rapport de jouissance avec
l’argent.Tous ces faits annoncent avec un avant goût des émissions télévisuelles et radiophoniques du week end du 12 et 13 janvier, que la semaine qui s’ouvre, sera forte en questionnement sur ce qu’il adviendra de réserver au président Wade. Mais que c’est dur de voir une telle icône de la politique se transformer au final en personnage de roman policier de gare.
Si d’aucuns pensent qu’il devrait être jugé parce qu’il aurait brisé son serment, d’autres pensent simplement qu’il devrait l’être pour d’autres raisons notamment le parjure. Mais enfin, l’on croit bien qu’il doit y avoir quelque part, une brèche dans notre arsenal juridique pour permettre de pouvoir inquiéter Abdoulaye Wade à qui l’on peut raisonnablement prêter une œuvre de destruction avancée du Sénégal, tant au point de vue de l’affaissement des valeurs que du niveau de manipulation de l’argent sous son règne. L’affaire Segura est passée par là ; le monument de la Renaissance africaine ; son engueulade avec les américains au sujet du Mca ; les chantiers de l’Anoci, le plan jaxaay, les Ads, le fesman et aujourd’hui l’affaire Aïdara Sylla. Tout cela est en fait révélateur de la place de l’argent sous Wade. Va-t-on passer tout cela par pertes et profits ? Macky Sall a dit oui, lui qui lui a d’office accordé l’immunité, remettant de ce fait là en cause, le principe de la séparation des pouvoirs.
Mais reconnaissons quand même à notre prézi, le courage d’avoir fait trembler les libéraux qui, jusqu’ici, pensaient qu’en faisant du bruit, ils allaient arrêter le cours de la justice en utilisant la carte de la procédure, tantôt pour une préférence juridctionnelle, tantôt pour une levée d’immunité parlementaire. Il y a quand même, soulignons le, un défaut qu’on peut reconnaître au droit qui est finalement d’être de la littérature et d’être aussi élastique, même si on lui attribue la qualité de science.
Personne n’est finalement d’accord sur quoi que ce soit, on veut bien sûr parler des juristes qui ont défilé dans les médias pour tantôt accréditer telle thèse et décrier telle autre thèse. L’on nous dira que la jurisprudence est là pour régler certains malentendus et que la doctrine va recadrer les choses. Mais bref arguments contre arguments, on sort bien embrouillés de ces débats juridiques sans fin. Mais qu’importe puisque la logique veut que quiconque prend de l’argent indûment, doive le rendre. Un principe simple et compréhensible de tous, sauf pour ceux qui ne veulent pas comprendre.
Et Abdoulaye Baldé aura beau pavaner dans les médias, se faire accueillir dans son fief en grande pompe pour clamer son intention d’en découdre rapidement avec la justice parce n’ayant rien à se reprocher, il n y aura personne pour ne pas douter de la gestion de l’Anoci. Reconnaissons lui tout de même le mérite de n’avoir pas attendu son immunité levée pour se mettre à disposition.
Pendant que la justice suit son cours et a entendu Abdoulaye Diop, l’argentier de l’Etat sous Wade, Cheikh Amar, Macky Sall lui s’est attaqué à la lourde tâche de restauration des valeurs sénégalaises abîmées, remettant au goût du jour, le respect du drapeau. C’est vrai qu’on en a besoin, les évènements récents du stade de l’Amitié sont là pour le prouver. Un chantier plus que nécessaire puisqu’il doit être davantage encouragé au niveau de l’école et des familles puisque la télé joue en partie le rôle contraire, avec son cortège d’émissions mal famées dirigées par ces starlettes d’un nouveau genre, trouvées on ne sait où et qui envahissent nos langues locales de néologismes vulgaires et sans intérêt, lorsqu’elles ne promeuvent pas les danses obscènes et l’amusement excessif comme valeurs.
Mais nous pouvions pas ne parler du gala de l’Association des Journalistes sportifs (ANPS) à St-Louis et de cette icône qui s’est perdue l’autre soir dans une logorrhée verbale, plongeant la retransmission de la Rts dans un profond ennui, à force de pérorer, c’est bien Laye Diaw, qui en plus aura poussé l’inélégance à faire sortir du plateau un ancien footballeur qui aura juste eu le tort de compiler durant 20 ans de sa vie l’histoire du football sénégalais de 1913 à nos jours et de la publier dans un merveilleux ouvrage qui aurait du être le sien. Ne l’a-t-il pas supporté ? Tous les spectateurs et téléspectateurs n’ont pas compris que cette icône de la télé et du foot réunis n’aient pas eu envie d’en savoir plus sur le travail de Monsieur Daour Gaye. En tous cas nous, aurions aimé en savoir plus et il nous en aura privé, par manque de générosité, de cette générosité qui fait les grands milieux de terrain dont il se raconte pourtant qu’il en fut un, naguère. Des icônes ça ? faut pas « dicôner » quand même.
Nettali
© Copyright Nettali
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire