(Le Soleil 18/12/2012)
Avec plus de 88 milliards de FCfa levés sur le marché financier de l’Uemoa sur un objectif de 50 milliards, l’Etat vient de boucler avec succès son 4ème emprunt obligataire. Ce résultat montre que la dette du Sénégal est encore soutenable, estime le ministre de l’Economie et des Finances, Amadou Kane.
Avec plus de 88 milliards de FCfa levés sur le marché financier de l’Uemoa sur un objectif de 50 milliards, l’Etat vient de boucler avec succès son 4ème emprunt obligataire. Ce résultat montre que la dette du Sénégal est encore soutenable, estime le ministre de l’Economie et des Finances, Amadou Kane.
L’emprunt obligataire par appel public à l’épargne lancé par l’Etat du Sénégal sur le marché financier de l’Union économique et monétaire ouest-africain (Uemoa), le 8 novembre dernier, a été couronné avec succès sur tous les plans, a déclaré, hier, le ministre de l’Economie et des Finances à la clôture de l’opération. Pour un objectif de 50 milliards fixé au début, l’Etat du Sénégal s’est retrouvé avec 88,103 milliards de FCfa à la date du 7 décembre courant. Le taux de souscripteurs est estimé à environ 176 %, selon les indications reçues de la Compagnie de gestion financière et de bourse (Cgf/bourse), la société de gestion et d’intermédiation qui a piloté les opérations sur le marché financier.
En comparaison avec les opérations précédentes, celle-ci a répondu à toutes les attentes du gouvernement. Le ministre de l’Economie et des finances, Amadou Kane, qui en a fait la remarque, a souligné que plusieurs facteurs ont concouru à ce résultat. En effet, outre le taux attractif de 6,7 % retenu à la cotation, l’admissibilité à un refinancement à la Bceao pour les souscripteurs et l’éligibilité des titres en termes d’engagement auprès des compagnies d’assurance ainsi que le faible niveau d’endettement du Sénégal, situé dans l’ordre de 36 % pour une norme communautaire de 70 % maximum, ont été, entre autres, les facteurs qui ont permis d’aboutir à ce résultat, selon les estimations des structures qui ont conduit l’opération.
54 % des fonds collectés au Sénégal
Mme Marie Odile Sène Kantoussan, directrice générale adjointe de Cgf Bourse, estime d’ailleurs que le dernier facteur susmentionné a été le plus déterminant. Le succès de cette opération démontre que le niveau d’endettement du Sénégal est encore soutenable, a dit le ministre de l’Economie et des Finances. En ce qui concerne la répartition des souscripteurs, les banques, avec un taux de 65 %, demeurent les principaux clients sur le marché financier. Elles sont suivies des compagnies d’assurance à hauteur de 12 % et des personnes physiques dont la somme levée est estimée à 5 % du montant global. Le ministre de l’Economie et des Finances n’a pas manqué de noter avec satisfaction l’intérêt que les personnes physiques et le Sénégal ont accordé à cette opération. En effet, par pays, le Sénégal vient en tête pour avoir permis la collecte de 47 milliards de FCfa durant cette opération, soit 54 % du montant levé. Notre pays est suivi du Togo, avec 12 % (10 milliards de FCfa), du Burkina Faso, avec 11 % (9 milliards de FCfa), du Bénin et de la Côte d’Ivoire. Le Cameroun, le Niger, le Burundi et la France ont également participé aux opérations, a souligné Mme Kantoussan. En somme, comparativement aux émissions précédentes, comme celle de 2005, cette 4ème opération lancée sur le marché financier a permis de lever les équivoques sur la garantie de la signature de l’Etat du Sénégal dans le marché sous-régional, a fait remarquer Amadou Kane.
Seydou Prosper SADIO
En comparaison avec les opérations précédentes, celle-ci a répondu à toutes les attentes du gouvernement. Le ministre de l’Economie et des finances, Amadou Kane, qui en a fait la remarque, a souligné que plusieurs facteurs ont concouru à ce résultat. En effet, outre le taux attractif de 6,7 % retenu à la cotation, l’admissibilité à un refinancement à la Bceao pour les souscripteurs et l’éligibilité des titres en termes d’engagement auprès des compagnies d’assurance ainsi que le faible niveau d’endettement du Sénégal, situé dans l’ordre de 36 % pour une norme communautaire de 70 % maximum, ont été, entre autres, les facteurs qui ont permis d’aboutir à ce résultat, selon les estimations des structures qui ont conduit l’opération.
54 % des fonds collectés au Sénégal
Mme Marie Odile Sène Kantoussan, directrice générale adjointe de Cgf Bourse, estime d’ailleurs que le dernier facteur susmentionné a été le plus déterminant. Le succès de cette opération démontre que le niveau d’endettement du Sénégal est encore soutenable, a dit le ministre de l’Economie et des Finances. En ce qui concerne la répartition des souscripteurs, les banques, avec un taux de 65 %, demeurent les principaux clients sur le marché financier. Elles sont suivies des compagnies d’assurance à hauteur de 12 % et des personnes physiques dont la somme levée est estimée à 5 % du montant global. Le ministre de l’Economie et des Finances n’a pas manqué de noter avec satisfaction l’intérêt que les personnes physiques et le Sénégal ont accordé à cette opération. En effet, par pays, le Sénégal vient en tête pour avoir permis la collecte de 47 milliards de FCfa durant cette opération, soit 54 % du montant levé. Notre pays est suivi du Togo, avec 12 % (10 milliards de FCfa), du Burkina Faso, avec 11 % (9 milliards de FCfa), du Bénin et de la Côte d’Ivoire. Le Cameroun, le Niger, le Burundi et la France ont également participé aux opérations, a souligné Mme Kantoussan. En somme, comparativement aux émissions précédentes, comme celle de 2005, cette 4ème opération lancée sur le marché financier a permis de lever les équivoques sur la garantie de la signature de l’Etat du Sénégal dans le marché sous-régional, a fait remarquer Amadou Kane.
Seydou Prosper SADIO
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