(Rewmi 24/12/2012)
Le Président Macky Sall a sorti une mise en garde contre toute personne qui tiendrait désormais des propos malsains à son encontre. Très remonté contre les libéraux, il ne leur demande que de la fermer, pour avoir semé la désolation pendant leur règne. La presse n’a pas été oubliée dans ses remontrances présidentielles.
Le Président Macky Sall a sorti une mise en garde contre toute personne qui tiendrait désormais des propos malsains à son encontre. Très remonté contre les libéraux, il ne leur demande que de la fermer, pour avoir semé la désolation pendant leur règne. La presse n’a pas été oubliée dans ses remontrances présidentielles.
Désormais, ce sera œil pour œil et dent pour dent, avec le nouveau gouvernement. Toute personne qui voudra tenir des propos malveillant contre le Président de la république est priée d’y réfléchir mille fois ou remuer la langue 2000 fois, pour éviter la prison. Le Président Sall, par ailleurs, coordinateur nationale de l’Apr Yaakaar, a tenu à répondre aux libéraux sur les séries de déclarations tenues avant, pendant et après l’audition de Karim Wade.
Les inconditionnels de Wade-fils avaient qualifié l’actuel régime de tous les noms d’oiseau. Le président Maky Sall, lors de l’Université républicaine, organisée par les jeunes de l’Apr, sur un ton sévère, a sifflé la fin de la récréation. « Mon choix a été une démocratie apaisée et je suis pour une démocratie apaisée, pour un dialogue républicain. Mais désormais, je ne permettrais plus à personne de porter atteinte à l’image du Président de la république, parce que, tout simplement, on croit qu’on a le droit d’abuser et porter atteinte à l’honorabilité du Président de la république », a-t-il prévenu. Sur cette mise en garde contre l’opposition, M. Sall dit se conformer à un article de la constitution sénégalaise et à un code pénal qui protègent le chef de l’état. Les services de la police et de la gendarmerie seraient réactivés. La presse n’est pas oubliée dans cette mise en garde. Auparavant, on a eu droit à des déclarations sanglantes des jeunes de son parti qui l’ont incité à mettre fin à la cacophonie libérale.
« Ils ont vidé les caisses de l’état, avant de partir »
Sur les libéraux qui clamaient leur innocence, à travers les médiat, sur les supposés détournements des fonds publics, le Président Macky Sall est catégorique. « Ils ont vidé toutes les caisses du pays et le Sénégal, au moment où je vous parle, est criblé de dettes qu’on ne sait pas comment faire pour les payer, même si on est dessus. Donc, ils ont intérêt à se taire. Et ce ne sont pas leurs agitations qui me feront reculer. C’est pour cela que l’ancien Président de la République Abdoulaye Wade a dit, avant de partir, que le prochain gouvernement ne pourra même pas payer les salaires. Il sait pourquoi il l’a dit car, ils avaient fini de vider les caisses de l’état », a fait savoir le coordinateur national de l’Apr Yaakaar, sous les applaudissements de ses militants.
Macky met en garde les transhumants et ses alliés Au lendemain de la défaite du président Abdoulaye Wade, ils sont nombreux ceux qui ont cherché à se refugier dans l’Apr Yaakar pour éviter d’être audités. Une veille pratique que le président Macky Sall n’entend pas cautionner. « Que tout le monde sache que l’impunité est terminée au Sénégal, même mes propres alliés qui ont eu à occuper des fonctions dans ce pays et ceux qui nous ont rejoints, ne seront pas protégés, s'ils sont liés à cette traque. Il faut aussi que nous soyons conséquents, parce que ne pouvons pas appliquer la rigueur aux autres et chercher des parapluies, s’il s’agit de nous », s’est désolé M. Sall.
Ibrahima Khalil DIEME (envoyé spécial à Mbodiéne)
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Les inconditionnels de Wade-fils avaient qualifié l’actuel régime de tous les noms d’oiseau. Le président Maky Sall, lors de l’Université républicaine, organisée par les jeunes de l’Apr, sur un ton sévère, a sifflé la fin de la récréation. « Mon choix a été une démocratie apaisée et je suis pour une démocratie apaisée, pour un dialogue républicain. Mais désormais, je ne permettrais plus à personne de porter atteinte à l’image du Président de la république, parce que, tout simplement, on croit qu’on a le droit d’abuser et porter atteinte à l’honorabilité du Président de la république », a-t-il prévenu. Sur cette mise en garde contre l’opposition, M. Sall dit se conformer à un article de la constitution sénégalaise et à un code pénal qui protègent le chef de l’état. Les services de la police et de la gendarmerie seraient réactivés. La presse n’est pas oubliée dans cette mise en garde. Auparavant, on a eu droit à des déclarations sanglantes des jeunes de son parti qui l’ont incité à mettre fin à la cacophonie libérale.
« Ils ont vidé les caisses de l’état, avant de partir »
Sur les libéraux qui clamaient leur innocence, à travers les médiat, sur les supposés détournements des fonds publics, le Président Macky Sall est catégorique. « Ils ont vidé toutes les caisses du pays et le Sénégal, au moment où je vous parle, est criblé de dettes qu’on ne sait pas comment faire pour les payer, même si on est dessus. Donc, ils ont intérêt à se taire. Et ce ne sont pas leurs agitations qui me feront reculer. C’est pour cela que l’ancien Président de la République Abdoulaye Wade a dit, avant de partir, que le prochain gouvernement ne pourra même pas payer les salaires. Il sait pourquoi il l’a dit car, ils avaient fini de vider les caisses de l’état », a fait savoir le coordinateur national de l’Apr Yaakaar, sous les applaudissements de ses militants.
Macky met en garde les transhumants et ses alliés Au lendemain de la défaite du président Abdoulaye Wade, ils sont nombreux ceux qui ont cherché à se refugier dans l’Apr Yaakar pour éviter d’être audités. Une veille pratique que le président Macky Sall n’entend pas cautionner. « Que tout le monde sache que l’impunité est terminée au Sénégal, même mes propres alliés qui ont eu à occuper des fonctions dans ce pays et ceux qui nous ont rejoints, ne seront pas protégés, s'ils sont liés à cette traque. Il faut aussi que nous soyons conséquents, parce que ne pouvons pas appliquer la rigueur aux autres et chercher des parapluies, s’il s’agit de nous », s’est désolé M. Sall.
Ibrahima Khalil DIEME (envoyé spécial à Mbodiéne)
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