L’histoire lui a donné raison. C’est un Abdou Sy victorieux qui a accepté de se prononcer à la presse après l’arrêt rendu, jeudi dernier, annulant partiellement la décision de l’Agence de régulation des marchés publics (Armp) du 16 juillet 2012 qui permet à la société indienne, Agélique International, de faire son retour au Sénégal pour faire valoir son expertise.
Eu égard à cela, c’est l’entreprise sénégalaise Enco, partenaire de la société indienne qui jubile. De manière indirecte, cette décision de la Cour suprême a lavé Enco de certaines accusations, du reste totalement infondées, et je suis sûr que la vérité sur ce dossier est en train de ressortir petit à petit », s’est réjoui Abdou Sy.
Ce projet était parti pour être une vitrine pour le secteur (de l’énergie) en général, et pour la Coopération entre le Sénégal et l’Inde. J’espère que les erreurs et surtout les blocages vont finalement être levés pour l’intérêt des populations rurales », a-t-il ajouté.
C’est en 2008, après plusieurs voyages effectués en Inde, que les autorités indiennes ont accepté de financer le projet d’électrification rurale en deux phases. Ainsi, Angélique, qui a été choisie par l’Inde a signé à la même année, un contrat avec Aser (Agence Sénégalaise d’électrification rurale). Le matériel et l’installation physique étaient confiés à Enco, mandataire de l’Etat, avec d’autres associés, pour ce projet avec d’autres.
« En pleine exécution de la première phase, alors qu’elle touchait à sa fin, nous avions déjà établi un rapport d’évaluation finale sous le contrôle de l’Aser, et que le principe de financement de la seconde phase était accepté par le bailleur, nous avons appris que Karim Wade, sans même avertir Aser et Enco, avait secrètement établi, depuis plusieurs mois, un second mandat à profit de TSE Afrique pour faire le même travail », a expliqué le patron d’Enco.
Et d’ajouter :« le principal, c’est que l’Inde exige désormais que tous les financements de projets en Afrique se fassent à travers des appels d’offres répondant aux règles de passation de marchés publics des pays demandeurs; et Karim semblait l’ignorer ».
« Dans un courrier, en date du mois d'avril 2011, le ministère a demandé à Enco de mettre fin à ses activités jusqu’ à nouvel ordre… Depuis, silence radio. Karim nous a plongés dans une situation délicate où nous étions obligés de continuer à payer des charges fixes sans travailler, et plus grave, il a mis en danger un financement au profit du Sénégal, pour lequel, nous nous étions énormément battus afin de l’obtenir », a dit M.Sy.
Plus de 240 installateurs étaient directement impliqués dans ce projet. La plupart se sont retrouvés au chômage en perdant leurs revenus, leurs maisons, et cela a parfois même occasionné leur divorce. Sans vous parler de l’attente et de la frustration des populations rurales qui sont les principales concernées », a regretté Abdou Sy, fils de Serigne Cheikh Tidiane Sy Al Makhtoum.
« Nous avons grandi ensemble. J’étais son ami quand très peu de gens osaient fréquenter la famille Wade. Le seul ennui, c’est qu’il a pris la grosse tête quand son père est devenu Président, et il n’a pas su que l’humilité était la première des vertus pour un responsable. (…) Karim a voulu tuer notre société », a conclu M. Sy.
M.B
Rewmi.com
Eu égard à cela, c’est l’entreprise sénégalaise Enco, partenaire de la société indienne qui jubile. De manière indirecte, cette décision de la Cour suprême a lavé Enco de certaines accusations, du reste totalement infondées, et je suis sûr que la vérité sur ce dossier est en train de ressortir petit à petit », s’est réjoui Abdou Sy.
Ce projet était parti pour être une vitrine pour le secteur (de l’énergie) en général, et pour la Coopération entre le Sénégal et l’Inde. J’espère que les erreurs et surtout les blocages vont finalement être levés pour l’intérêt des populations rurales », a-t-il ajouté.
C’est en 2008, après plusieurs voyages effectués en Inde, que les autorités indiennes ont accepté de financer le projet d’électrification rurale en deux phases. Ainsi, Angélique, qui a été choisie par l’Inde a signé à la même année, un contrat avec Aser (Agence Sénégalaise d’électrification rurale). Le matériel et l’installation physique étaient confiés à Enco, mandataire de l’Etat, avec d’autres associés, pour ce projet avec d’autres.
« En pleine exécution de la première phase, alors qu’elle touchait à sa fin, nous avions déjà établi un rapport d’évaluation finale sous le contrôle de l’Aser, et que le principe de financement de la seconde phase était accepté par le bailleur, nous avons appris que Karim Wade, sans même avertir Aser et Enco, avait secrètement établi, depuis plusieurs mois, un second mandat à profit de TSE Afrique pour faire le même travail », a expliqué le patron d’Enco.
Et d’ajouter :« le principal, c’est que l’Inde exige désormais que tous les financements de projets en Afrique se fassent à travers des appels d’offres répondant aux règles de passation de marchés publics des pays demandeurs; et Karim semblait l’ignorer ».
« Dans un courrier, en date du mois d'avril 2011, le ministère a demandé à Enco de mettre fin à ses activités jusqu’ à nouvel ordre… Depuis, silence radio. Karim nous a plongés dans une situation délicate où nous étions obligés de continuer à payer des charges fixes sans travailler, et plus grave, il a mis en danger un financement au profit du Sénégal, pour lequel, nous nous étions énormément battus afin de l’obtenir », a dit M.Sy.
Plus de 240 installateurs étaient directement impliqués dans ce projet. La plupart se sont retrouvés au chômage en perdant leurs revenus, leurs maisons, et cela a parfois même occasionné leur divorce. Sans vous parler de l’attente et de la frustration des populations rurales qui sont les principales concernées », a regretté Abdou Sy, fils de Serigne Cheikh Tidiane Sy Al Makhtoum.
« Nous avons grandi ensemble. J’étais son ami quand très peu de gens osaient fréquenter la famille Wade. Le seul ennui, c’est qu’il a pris la grosse tête quand son père est devenu Président, et il n’a pas su que l’humilité était la première des vertus pour un responsable. (…) Karim a voulu tuer notre société », a conclu M. Sy.
M.B
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leral.net
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